En 2017, Lori Burns, alors directrice de l’École de musique, a lancé une campagne de renouvellement des pianos de studio et de pratique. L’École souhaitait également acquérir un piano à queue de concert de près de trois mètres pour la Salle Freiman, au Pavillon de musique.
Outre le legs anonyme, la campagne a permis de recueillir plusieurs autres dons. Grâce à la générosité de ces mécènes, le Département s’est procuré cinq pianos à queue, sept pianos droits, et le piano de concert convoité.
Les instruments de pratique sont des ressources cruciales pour tout programme de musique. Les étudiantes et étudiants qui apprennent à jouer d’un instrument portatif possèdent généralement le leur, ou en reçoivent un en prêt. Pour les pianos, c’est une autre paire de manches. De nombreuses personnes venues de loin, et qui vivent en résidence ou en appartement, n’ont pas la place pour un piano, et ne pourraient de toute façon pas l’apporter à leurs cours. Il revient donc à l’Université de leur offrir en tout temps un nombre suffisant d’instruments, et de les entretenir.
La campagne de renouvellement des pianos a considérablement amélioré leur expérience en leur procurant des instruments en bon état qui facilitent le perfectionnement de leur art. David Jalbert, professeur de musique, affirme que l’enseignement et l’apprentissage ont gagné en qualité : « Avec des pianos qui permettent d’approfondir la technique, on peut demander aux étudiantes et aux étudiants d’aller plus loin, pour en faire de meilleurs pianistes. »
Annika Fabbi, étudiante de quatrième année au programme de piano du baccalauréat en musique, passe plusieurs heures par jour à s’exercer. « Ces nouveaux instruments sont incroyables, s’exclame-t-elle. Ils nous épargnent beaucoup de frustration, en particulier les nouveaux pianos droits. Certaines touches restaient enfoncées sur les anciens pianos, et ils étaient impossibles à accorder. Les techniciennes et techniciens font de leur mieux, mais il y a des limites. Les nouveaux instruments nous procurent la tranquillité d’esprit nécessaire pour nous concentrer uniquement sur la pratique et le perfectionnement de notre technique. »
Le nombre de pianos a de l’importance, et pas seulement pour la communauté étudiante. Lorsqu’elles visitent des écoles, les recrues potentielles portent une grande attention au stock d’instruments.
Annika Fabbi a choisi l’Université d’Ottawa pour plusieurs raisons : en grande partie pour le corps professoral, mais aussi pour l’accès aux nouveaux instruments, notamment le piano à queue de la Salle Freiman, sur lequel elle a fait son audition, et continue de jouer régulièrement. « C’est comme les recrues potentielles en sciences qui visitent des laboratoires et vérifient que tout est en bon état de marche, illustre-t-elle. C’est un critère important dans leur recherche d’une université. Il en va de même pour les instruments de musique. »
Le renouvellement des pianos profite aussi à ceux et celles qui apprennent un autre instrument ou le chant, aux membres du corps professoral et aux artistes invités. « Ces dons ont eu des retombées majeures de bien des façons, sur les personnes qui étudient et enseignent ici, sur le moral général et sur la confiance de l’École en ses capacités, soutient David Jalbert. Les résultats et la qualité générale de notre établissement se sont améliorés. »
Les dons successoraux anonymes sont rares, mais arrivent toujours à point nommé; en témoigne l’immense effet multiplicateur du legs sur la campagne de renouvellement des pianos.
« Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont fait un don et leur montrer tout ce qu’il a permis d’accomplir, dit l’étudiante. Je manque de mots pour décrire tout le bien qu’elles font. »
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Plusieurs diplômées et diplômés de l’Université d’Ottawa ont inclus un don à l’Université et ses étudiantes et étudiants dans leur planification successorale. Pour en savoir plus sur ce type de projet philanthropique, s.v.p. communiquer avec nous. Merci!