Vous pouvez communiquer directement avec :
Nicole Racine (français et anglais)
Directrice du Early Lab; Professeure Agrégée, École de psychologie, Faculté des sciences sociales et Titulaire de la Chaire en santé mentale des enfants et des adolescents, Institut de Recherche du CHEO.
La professeure Racine peut aborder les sujets suivants :
L'Ontario manque d'interventions fondées sur des données probantes pour les hommes qui recourent à la violence
« L'Ontario dispose de très peu de programmes fondés sur des données probantes pour les hommes et les pères qui commettent des actes de violence, alors que les hommes sont les principaux auteurs de violence conjugale. Sans normes d'évaluation rigoureuses, sans investissements soutenus et sans passerelles entre la recherche et les politiques, nous risquons de continuer à financer des interventions qui ne réduisent pas nécessairement les préjudices, et ce sont finalement les femmes et les enfants qui en subissent les conséquences. »
Les déterminants structurels de la violence et pourquoi la prévention doit aller au-delà de l'individu
« La violence ne se produit pas dans le vide. La pauvreté, l'insécurité du logement, la discrimination, l'insuffisance des services de garde d'enfants et le manque de soutien en matière de santé mentale augmentent la vulnérabilité à la violence. »
Ce qui fonctionne : stratégies fondées sur des données probantes pour réduire la violence et soutenir le rétablissement
« Les programmes de visites à domicile, les interventions parentales tenant compte des traumatismes, les soins de santé mentale périnatale flexibles et les soutiens communautaires réduisent le risque de violence et améliorent la santé mentale des mères et des enfants. »
L'impact caché de la violence sur les nourrissons et les jeunes enfants
« Bien que les discussions sur la violence à l'égard des femmes se concentrent souvent sur les survivantes adultes, les nourrissons et les jeunes enfants sont parmi les plus profondément touchés. L'exposition à la violence, même lorsque les enfants n'en sont pas directement témoins, façonne le développement précoce du cerveau, la physiologie du stress, la sécurité de l'attachement et la santé émotionnelle à long terme. Nos recherches montrent que la violence conjugale est l'une des formes les plus courantes d'adversité précoce, avec des implications évidentes pour la santé mentale tout au long de la vie. »