Les femmes inspirantes sont tout autour de nous

Gazette
Photo d'archive en noir et blanc de femmes manifestant sur la Colline du Parlement
Pour souligner la Journée internationale des femmes le 8 mars, nous vous présentons huit femmes de l’Université d’Ottawa qui se sont démarquées en innovation, en éducation et au service de leur communauté.
Portrait de Ruth Bansoba
Portrait de Keri Cheechoo
Portrait de Marceline Côté
Collage de visages de femmes.
Portrait de Azadeh Dastmalchi
Portrait des étudiantes et fondatrices de l'allié au carré Uswah Ahsan et Sumaya Sherif
Portrait de Hanan Anis

« Je suis inspirée par les femmes de l’Université d’Ottawa qui ont marqué le passé, et par celles qui m’entourent aujourd’hui », partage Zaynashae Boreland, une étudiante de quatrième année en psychologie.

La Journée internationale des femmes est un moment pour célébrer les réalisations des femmes, dénoncer les préjugés et défendre l’équité. Pour souligner la #JIF2021 le 8 mars, nous vous présentons huit femmes qui se sont démarquées en innovation, en éducation et au service de leur communauté.

Cette liste est loin d’être exhaustive! Comme le mentionne Zaynashae, les femmes accomplies et inspirantes sont nombreuses à l’Université d’Ottawa. En voici quelques exemples.


  1. Une jeune diplômée crée la Bourse d’admission Bansoba pour les futur.e.s étudiant.e.s noir.e.s en droit civil

Cette jeune diplômée qui rêve d’un système de justice plus représentatif de notre société est déterminée à encourager la diversité et l’inclusion dans la profession juridique. Peu de temps après avoir terminé ses études en droit civil avec mention à la Faculté de droit, Ruth Bansoba a mis sur pied une bourse d’admission pour les étudiantes et étudiants noirs qui souhaitent étudier le droit civil à l’Université d’Ottawa.
 

  1. La résistance et la persévérance dans le sang

La thèse de doctorat de Keri Cheechoo, professeure à la Faculté d’éducation, permet de créer et maintenir l’espace pour faire entendre les voix de femmes autochtones de l’Ontario et du Québec qui ont été victimes de violences génésiques, d’injustices et de racisme dans le système de santé. Dans un esprit de conscience, de réciprocité et de consentement, elle a transformé leurs histoires et leur vécu en poésie lyrique. En juillet 2020, la professeure Cheechoo s’est vu décerner le Prix pour la meilleure thèse doctorale en études du curriculum au Canada de l’Association canadienne pour l’étude du curriculum (ACÉC).
 

  1. Le virus d’Ebola est maître du déguisement, mais la chercheuse Marceline Côté l’a démasqué

La professeure agrégée Marceline Côté a une feuille de route impressionnante pour ce qui est de comprendre les mécanismes d’infiltration des virus. Le virus Ebola, par exemple, adopte les caractéristiques d’une cellule mourante pour déjouer le corps, s’infiltrer dans les organes et causer des ravages. La chercheuse et son équipe de la Faculté de médecine ont récemment trouvé une façon de contrer ce terrifiant virus dès qu’il se manifeste, ce que les médecins attendent depuis longtemps. Elles ont trouvé une série de médicaments existants qui pourraient empêcher le virus Ebola de se multiplier et de se répandre. Cette découverte, qui pourrait sauver plusieurs vies, n’est qu’une des nombreuses percées à venir en virologie.
 

  1. COVID-19 : des récits et des femmes

Au début de la pandémie de COVID-19, Yoo Young Lee, Marina Bokovay, Roxanne Lafleur et Satya Miller, quatre employées de la Bibliothèque de l’Université d’Ottawa, ont décidé de recueillir et de préserver des récits de femmes liés à la pandémie. Ces récits, qui racontent les succès, les luttes, les joies et les peines des femmes, ont été versés dans les archives des femmes de la Bibliothèque. Ils permettront aux chercheuses et chercheurs de même qu’aux futures générations de comprendre le quotidien des femmes au Canada pendant la pandémie de COVID‑19.
 

  1. Amélioration des services de santé mentale et de mieux-être à l’Université : Betsy Kristjansson veillera à l’atteinte des objectifs

Elizabeth (Betsy) Kristjansson est la conseillère spéciale en santé mentale et mieux-être à l’Université d’Ottawa. Elle est chargée de veiller à la mise en œuvre du plan de l’Université d’Ottawa pour améliorer les services de santé et mieux-être sur le campus et favoriser l’épanouissement de celles et ceux qui étudient, enseignent et travaillent ici. Sa connaissance des quartiers d’Ottawa, son expertise en santé communautaire et sa capacité à rassembler les gens pour résoudre des problèmes font d’elle une personne idéale pour occuper ce poste.
 

  1. Une doctorante de l'Université d'Ottawa conçoit une montre qui peut sauver des vies

Azadeh Dastmalchi, doctorante en génie biomédical, savait déjà à sept ans ce qu’elle voulait devenir : une scientifique de renom comme Thomas Edison. À l’instar d’Edison, elle voulait inventer quelque chose qui aiderait beaucoup de gens. Aujourd’hui, elle peut être fière d’avoir poursuivi son rêve en inventant une montre intelligente révolutionnaire qui surveille les signes vitaux et alerte le personnel médical si elle détecte des problèmes de santé potentiels comme les maladies cardiovasculaires et la COVID-19.
 

  1. L’art de devenir des alliés : l’initiative d’une étudiante

La diplômée en science politique Uswah Ahsan et l’étudiante en droit Sumaya Sherif ont lancé Ally Squared, un organisme de proximité sans but lucratif dirigé par des jeunes qui explore la notion d’alliance et propose à la communauté des ateliers pour se familiariser avec ce concept et le mettre en pratique. L’initiative donne aux gens les outils pour se défendre, mais aussi pour voler à la défense des autres.
 

  1. Des ingénieurs de l’atelier Makerspace fabriquent de l’équipement de protection pour les travailleurs de première ligne en santé

Lorsque le gouvernement de l’Ontario a annoncé l’an dernier une pénurie d’équipement de protection individuelle (EPI) pour le personnel médical de première ligne, la professeure de génie électrique Hanan Anis a mobilisé un groupe d’étudiantes et d’étudiants pour concevoir et produire des protecteurs faciaux en plastique à l’aide des imprimantes 3D et des appareils de découpe laser de l’atelier Makerspace Richard-L’Abbé.