L’Université d’Ottawa nomme un nouveau doyen à la tête de l’École de gestion Telfer

Gazette
Le pavillon Desmarais
Le professeur Stéphane Brutus, un universitaire accompli reconnu pour son leadership tout au long de ses années de services à l’Université Concordia, entrera en fonction au début mars 2021.
Portrait de Stéphane Brutus

L’École de gestion Telfer, qui célébrait son 50e anniversaire en 2019, voit s’ouvrir un tout nouveau chapitre de sa riche histoire avec la nomination de Stéphane Brutus à titre de doyen.

Le professeur Brutus, qui détient un baccalauréat de l’Université Simon Fraser, de même qu’une maîtrise et un doctorat de l’Université d’État de Bowling Green, s’intéresse particulièrement aux processus de rétroaction au sein des organisations et, depuis quelque temps, à l’utilisation d’approches pédagogiques novatrices dans les programmes de gestion. Il enseigne actuellement la motivation et le rendement du personnel à l’École de gestion John Molson de l’Université Concordia, où il a occupé les postes de doyen intérimaire de 2015 à 2017 et de doyen associé aux programmes d’études supérieures et de perfectionnement professionnel de 2013 à 2015.

« Je suis certain que Stéphane Brutus est le candidat idéal pour diriger l’École de gestion Telfer et j’aimerais lui offrir, au nom de l’Université, mes félicitations et mes vœux de succès les plus sincères », déclare le recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa, Jacques Frémont.

Le professeur Brutus a été directeur du Département de gestion de l’Université Concordia de 2009 à 2012, ainsi que du Centre de recherche Bell en innovation des processus de gestion de 2006 à 2009, en plus de coprésider le groupe de travail du recteur sur le racisme contre les Noirs. Précédemment, il a aussi agi comme professeur invité à l’Université fédérale de Bahia, au Brésil, et à l’Instituo de Empresa, en Espagne.
 

Depuis le début de sa carrière, il s’est toujours impliqué dans de nombreuses associations régionales et nationales, dont la Société canadienne de psychologie industrielle et organisationnelle, l’Académie de gestion et l’Ordre des conseillers en ressources humaines du Québec, en plus de siéger à divers comités, notamment au comité-conseil sur le racisme et la discrimination formé par le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion. De 2015 à 2018, il a également présidé le conseil d’administration de la Fondation KANPE, un organisme à but non lucratif qui aide les communautés les plus vulnérables d’Haïti à acquérir leur autonomie.

« C’est pour moi un privilège que de pouvoir façonner l’avenir de l’École de gestion Telfer. Je suis impatient de rencontrer les membres de l’École, de même que ceux de l’Université d’Ottawa en général, assure le professeur Brutus. L’emballement que je ressens à l’idée d’emménager dans ma nouvelle demeure professionnelle tient, entre autres choses, aux solides fondations érigées par mes prédécesseurs. »

L’École de gestion Telfer est fière de compter quelque 4 300 étudiantes et étudiants, 200 membres du corps professoral et 25 000 de diplômées et diplômés, tous dévoués, par l’entremise de leur enseignement, de leurs recherches et de leurs conseils stratégiques, à faire progresser le Canada vers les plus hauts sommets.

Le professeur Stéphane Brutus remplacera le professeur François Julien, qui a cumulé deux mandats de 2010 au printemps 2020. Depuis cet été, l’intérim est assuré par le professeur Wojtek Michalowski.

C’est avec joie que la Gazette présentera au cours de l’hiver un portrait plus détaillé du nouveau doyen, qui entrera en fonction le 9 mars 2021, afin de mieux le faire connaître à l’ensemble de la communauté universitaire.