Parlons sciences célèbre 25 ans de sensibilisation

Gazette
Une jeune femme aux cheveux foncés tient une double hélice dans sa main.
Parlons sciences, situé à l’Université d’Ottawa, contribue à améliorer les connaissances en sciences des étudiants.
 Bonnie Schmidt, Mona Nemer et Barbara Vanderhyden.
Deux femmes posent avec deux filles qui tiennent une maquette d’un pont.

De Linda Scales

Depuis 25 ans, grâce à Barbara Vanderhyden, professeure et chercheuse à la Faculté de médecine, les étudiants et étudiantes de l’Université d’Ottawa ont un endroit où perfectionner leurs capacités de communication et d’enseignement en sciences, technologie, génie et mathématiques (STIM). En 1993, Mme Vanderhyden a lancé la section ottavienne de Parlons sciences, un programme national qui envoie des bénévoles dans les écoles et les communautés pour y donner des ateliers pratiques et interactifs. Par son travail, Barbara Vanderhyden a joué un rôle central dans la transformation de Parlons sciences en organisme national.

En cette année du 25e anniversaire de l’organisme, trois étudiants bénévoles de l’Université d’Ottawa nous disent ce qu’ils pensent du programme et parlent des moments uniques qu’ils y ont vécus.

Du bénévolat gagnant-gagnant

Alanna Jane

Programme : Baccalauréat spécialisé en sciences de la santé

Année prévue d’obtention du diplôme : 2019

Bénévole à Parlons sciences depuis 2016

À propos de Parlons sciences

Parlons sciences sort la science des manuels et l’applique au vrai monde. Les enfants et les jeunes y gagnent beaucoup, tout comme les bénévoles, qui peuvent ainsi perfectionner leurs talents de communicateurs.  

Mon expérience à Parlons sciences

En 2011, alors que j’étais en huitième année, j’ai participé au Défi annuel Parlons sciences. C’est à la fois un jeu-questionnaire et un concours de design axé sur les sciences. Des élèves provenant de diverses écoles de la région d’Ottawa s’affrontent en équipes de quatre pour gagner des prix. Mon équipe a gagné le Défi, ce qui était déjà exaltant! Ce qui m’a le plus marquée, par contre, c’est de rencontrer les bénévoles qui organisaient l’événement et d’apprendre pourquoi ils avaient choisi d’aller en sciences, et les débouchés possibles dans ce domaine. Je crois que c’est à cause de cette expérience que j’ai choisi les sciences à l’université.


Un programme accessible à tous

Renée Nelson

Programme : Maîtrise en neurosciences

Année d’obtention du diplôme : 2018

Bénévole à Parlons sciences depuis 2014 et coordonnatrice des initiatives autochtones de Parlons sciences depuis 2016

À propos de Parlons sciences

Le programme est très intégrateur. C’est un de ses plus beaux côtés. Les ateliers sont conçus pour stimuler l’intérêt de différents auditoires et rendre les sciences amusantes pour tous. J’ai donné des ateliers dans des écoles locales, des communautés autochtones en région éloignée, des camps pour enfants ayant des besoins particuliers, et auprès de jeunes ayant des troubles de santé mentale ou d’apprentissage. Nos activités scientifiques font de l’apprentissage un jeu, et tout le monde s’amuse beaucoup. C’est important, car l’éducation devrait être accessible à tous.

Mon expérience à Parlons sciences

Une fois, un groupe de filles de troisième année m’a dit que je ne correspondais pas à leur idée d’un « scientifique normal ». En parlant avec elles, j’ai constaté qu’elles n’avaient jamais rencontré de scientifique en chair et en os ni même vu de femmes scientifiques. Elles n’avaient que la télévision comme référence! Ça m’a beaucoup étonnée, car j’ai toujours été entourée de femmes scientifiques incroyables. Nous étions même en majorité dans le laboratoire où j’ai travaillé pendant mes études de premier cycle et ma maîtrise. Alors quand je suis revenue dans cette classe, j’ai pris un moment pour montrer aux élèves la diversité des sciences et des scientifiques, et changer leurs perceptions.


Mobiliser les étudiants en STIM

Curtis McCloskey

Programme : Doctorat en médecine cellulaire et moléculaire

Date prévue d’obtention du diplôme : 2018

Bénévole à Parlons sciences depuis 2009

À propos de Parlons sciences

Parlons sciences joue un rôle important en mobilisant des étudiants universitaires pour piquer l’intérêt des jeunes pour les STIM et stimuler la curiosité et la culture scientifiques au Canada.

Mon expérience à Parlons sciences

J’ai été témoin de pratiques pédagogiques novatrices qui permettent à des communautés éloignées du Nord canadien d’apprendre ensemble. Une fois, j’étais dans une classe de douzième année à Inuvik. J’avais besoin de quatre groupes pour faire mon activité sur les vaccins, mais il n’y avait que trois élèves dans la classe. C’est là que l’enseignante a ouvert un téléviseur. Tout d’un coup, j’avais quatre autres classes de deux à quatre élèves devant moi, chacune provenant d’une autre communauté éloignée : Paulatuk, Ulukhuktok, Fort McPherson et Tuktoyaktuk. J’avais tous les élèves qu’il me fallait pour l’activité et j’ai pu interagir avec des jeunes d’autres régions de l’Arctique. 


5 choses à savoir sur Parlons sciences

1. Les bureaux de Parlons sciences à Ottawa sont situés au pavillon Tabaret de l’Université d’Ottawa. Les bénévoles viennent à la fois de l’Université d’Ottawa et de l’Université Carleton.

2. Les bénévoles se rendent gratuitement dans les écoles et les collectivités pour donner des ateliers, juger des concours scientifiques et bien plus encore.

3. La science voyage est un programme apparenté à Parlons sciences Ottawa. Il envoie des bénévoles dans les communautés du Nord canadien pour enseigner les sciences.

4. Parlons sciences Ottawa compte 325 bénévoles. En 2017-2018, la section a animé plus de 972 activités pratiques auxquelles ont participé plus de 35 000 enfants et adolescents.

5. Les bénévoles de Parlons sciences sont des modèles pour de nombreux jeunes Canadiens et Canadiennes. Vous avez envie de transmettre vos connaissances et d’inspirer la jeunesse? Différentes options s'offrent à vous!