Pourquoi j’ai fait le bon choix en optant pour l’Université d’Ottawa : réflexion d’une diplômée « de la COVID »

Gazette
Madison Sim
En tant que passionnée de langues et de culture ayant grandi dans une région principalement anglophone du sud-ouest de l’Ontario, la diplômée Madison Sim a toujours souhaité élargir ses horizons. Or, l’Université d’Ottawa incarnait parfaitement cette diversité à laquelle elle aspirait.

Par : Madison Sim, B.Sc.Soc. avec mineure en science politique, régime d’immersion en français et mineure en français langue seconde (2020)

En tant que passionnée de langues et de culture ayant grandi dans une région principalement anglophone du sud-ouest de l’Ontario, j’ai toujours souhaité élargir mes horizons. Or, l’Université d’Ottawa incarnait parfaitement cette diversité à laquelle j’aspirais.

Choisir une université n’a vraiment pas été difficile. Mes parents savaient depuis le début de mon secondaire que je voulais absolument aller à l’Université d’Ottawa. De nombreuses choses alimentaient mon envie d’être une Gee-Gee, mais le bilinguisme était ce qui comptait le plus pour moi. J’avais envie d’appartenir à la plus grande université bilingue (français-anglais) au monde.

L’avantage d’étudier en français

Grâce à sa politique de bilinguisme, l’Université d’Ottawa offre une perspective absolument unique, celle de pouvoir étudier dans les deux langues officielles du Canada. Tout en faisant un baccalauréat dans un domaine qui me passionne, j’avais la chance de renforcer mes compétences en français. Que demander de plus? Après quatorze années d’immersion, il ne faisait aucun doute que je souhaitais continuer de me perfectionner à l’université. Mais j’étais alors loin de me douter qu’en terminant mon parcours trois ans et demi plus tard, l’espagnol et l’allemand viendraient enrichir mon répertoire de langues !

Même si le stress causé par les barrières linguistiques ajoute au défi des études universitaires, je n’ai jamais douté de mon succès en raison, notamment, des ressources scolaires et événements sociaux accessibles sur le campus. Je me suis sentie non seulement appuyée, mais activement encouragée. En effet, l’Université d’Ottawa ne se contente pas de promouvoir le bilinguisme : elle met tout en place pour faciliter les échanges entre gens de partout en proposant des cours permettant d’apprendre une douzaine d’autres langues.

Et que dire de notre capitale nationale, où abondent les activités et les occasions culturelles de toutes sortes? Rien de mieux pour assimiler une langue que de vivre et d’étudier dans une ville où l’on peut pratiquer tous les jours. Le temps que j’ai passé à l’Université d’Ottawa ainsi que mes études linguistiques ont grandement contribué à mon épanouissement, sur le plan tant personnel que professionnel.

Le fait d’être polyglotte permet de communiquer avec des gens de partout et de découvrir une diversité de points de vue, ce qui aide à comprendre le monde.

D’ailleurs, ce ne sont pas tant mes connaissances ni mon diplôme qui me tiennent le plus à cœur, mais plutôt ce bagage intangible acquis au contact des autres, cette expérience humaine qui continuera de façonner ma vie dans les années à venir.

Une fin d’études sous le signe de la COVID

Si on m’avait dit à mon arrivée à l’Université, ou même au début de l’année, que ma cérémonie de remise de diplôme se déroulerait derrière un écran d’ordinateur, je ne l’aurais jamais cru. Je suis convaincue que tous ceux et celles qui ont terminé en 2020 vous le diront : finir ses études en temps de pandémie est loin d’être idéal. Nous avons tous dû faire des compromis, certains plus que d’autres. S’il y a une chose que je retiens des derniers mois, c’est que même si la fin n’était pas celle à laquelle je m’attendais, cela n’enlève rien à la valeur de mes réalisations.

Bon nombre d’étudiants, notamment les finissants, ont eu l’impression que leur existence a été mise sur pause pendant un long moment. Mais la vie va reprendre et nous serons en mesure d’entamer le prochain chapitre de notre histoire. Ce ne sera peut-être pas exactement comme nous l’avions imaginé, mais nous nous adapterons et tout finira par se placer.

Si certains de mes camarades aimeraient pouvoir effacer et oublier l’année 2020, je préfère la voir comme un tournant, un catalyseur qui nous propulse vers l’avenir. Cette période, marquée par la pandémie de COVID-19, mais aussi par d’autres événements comme la montée du mouvement Black Lives Matter, aura des répercussions à long terme partout sur la planète.

Rien ne sert de vouloir tout planifier : mieux vaut prendre les choses une journée à la fois, sans pour autant renoncer à nos aspirations. Les possibilités qui s’offrent à nous sont pratiquement illimitées!

Peut-être que votre parcours à l’Université d’Ottawa commence, ou peut-être qu’il prend fin, tout comme le mien. Mais même si le futur s’annonce incertain, nous saurons composer avec ce qu’on appelle si justement la « nouvelle normalité » et, fidèles à l’esprit de notre alma mater, nous relèverons les défis et saisirons les opportunités pour réaliser notre plein potentiel collectif.