Le professeur Kerr et l’étudiante Diana Cooper à la faculté de droit de l’Université Stanford

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Les 8 et 9 avril 2013, le professeur Ian Kerr et l’étudiante de troisième année de common law Diana Marina Cooper ont participé à la deuxième conférence annuelle portant sur la robotique et le droit, intitulée « We Robot: Getting Down to Business », qui s’est tenue à la faculté de droit de l’Université Stanford (Stanford Law School). À cette conférence, on se penchait sur les perspectives commerciales et immédiates de la robotique, en abordant notamment des sujets tels que la propriété intellectuelle, la responsabilité délictuelle, l’éthique juridique et la protection des renseignements par la conception.
Professor Ian Kerr and Diana Marina Cooper
Professor Ian Kerr and Diana Marina Cooper

Les 8 et 9 avril 2013, le professeur Ian Kerr et l’étudiante de troisième année de common law Diana Marina Cooper ont participé à la deuxième conférence annuelle portant sur la robotique et le droit, intitulée « We Robot: Getting Down to Business », qui s’est tenue à la faculté de droit de l’Université Stanford (Stanford Law School). À cette conférence, on se penchait sur les perspectives commerciales et immédiates de la robotique, en abordant notamment des sujets tels que la propriété intellectuelle, la responsabilité délictuelle, l’éthique juridique et la protection des renseignements par la conception.

Le professeur Kerr, un pionnier dans le domaine du droit et de la robotique, était coorganisateur de cette conférence et a animé une tribune de discussion, intitulée « Designing Values », qui examinait comment l’éthique et la confidentialité pouvait s’incorporer à la conception des robots.

Diana Marina Cooper a présenté une communication intitulée « A Licensing Approach to Regulation of Open Robotics », qu’elle avait préparée en tant que projet de recherche dirigée, sous la supervision du professeur Kerr. La communication de Diana a fait l’objet de commentaires de la part d’un expert bien connu en cybernétique, le professeur Michael Froomkin. Elle y proposait un nouveau modèle d’octroi de licence, qui favorisait « une ouverture sélective mais suffisante » comme moyen de réglementer la robotique ouverte ou partagée. La licence propose d’équilibrer les objectifs contradictoires de liberté totale en matière de logiciels et de promotion d’une utilisation éthique et non nuisible des robots au moyen d’obligations et de restrictions sélectives aux applications en aval.

En faisant des commentaires sur le projet de recherche de son étudiante, le professeur Kerr a déclaré : « La communication de Diana a reçu beaucoup d’attention à Stanford, certaines de ses idées étant citées par la presse qui couvrait l’événement. Il s’agit là d’une bonne occasion non seulement de voir comment la recherche influe sur la politique, mais aussi d’influencer de façon marquée et éthique la manière dont les robots seront déployés à l’avenir. C’est une réalisation de taille : je suis très fier de Diana et de notre université. »

« Mon travail avec Ian au cours de cette dernière année d’études a bien couronné mon passage à la Faculté de droit, a ajouté Diana. Il a été un mentor inspirant. Tout au long du projet, il a été très positif et engagé face à mes démarches de recherche. Je suis très heureuse qu’il m’ait encouragée à soumettre mon travail en vue de la conférence We, Robot. C’était intéressant de voir les experts en action et d’apprendre ce que font les professeurs lorsqu’ils ne sont pas occupés à enseigner. »