Cette problématique se présente constamment en droit international privé de la famille, confronté à la circulation transfrontalière des personnes et, notamment, à l’intensification des mouvements migratoires.
En particulier, la question de la validité des mariages célébrés à l’étranger et la reconnaissance des divorces non judiciaires prononcés conformément à un droit étranger soulève des défis importants dans la pratique juridique, que ce soit pour l’officier de l’état civil, le notaire ou les tribunaux.
Pour réfléchir à ces enjeux, la professeure Naivi Chikoc Barreda a obtenu une subvention de la Fondation canadienne pour la recherche juridique dans le cadre de son projet intitulé « Le mariage et le divorce face aux défis de la mondialisation: la réponse du droit international privé québécois ». Elle se propose de caractériser les différentes situations impliquant des mariages et des divorces non judiciaires qui menacent la continuité du statut familial et proposer des solutions qui serviront de guide aux acteurs du droit appelés à gérer les situations internationales examinées.
La Fondation canadienne pour la recherche juridique finance et met en valeur la recherche sur la réforme du droit, de la science juridique et de la justice et contribue ainsi au perfectionnement de la communauté juridique au Canada.
Félicitations à la professeure Chikoc Barreda pour cette subvention!