Pour marquer le coup, des membres de la communauté de recherche de l’ICC se sont rassemblés afin d’en savoir plus sur les nouveaux programmes de recherche captivants sur la santé du cœur et du cerveau, et de célébrer les trois équipes qui ont obtenu la subvention d’appui aux relations en recherche et les douze équipes qui ont reçu la subvention de recherche exploratoire. Ces fonds donneront de donner l’élan à leurs travaux de recherche, favoriseront la collaboration et feront progresser la recherche sur la connexion cœur-cerveau. Les projets ainsi nouvellement financés sont dirigés par des chercheuses et chercheurs d’établissements partenaires de l’ICC, comme l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, L’Hôpital d’Ottawa et l’Institut de recherche en santé mentale (le Royal). L’événement a aussi donné aux membres l’occasion de tisser des liens et de réseauter entre pairs.
Les projets financés par l’ICC touchent l’ensemble du processus de recherche, du laboratoire au chevet de la patientèle. La recherche scientifique servira à explorer le rôle de la neuro-inflammation dans les maladies du cœur et du cerveau, à modéliser la manière dont l’obstruction des vaisseaux sanguins peut affecter la cognition et à créer des modèles de prédiction et de risque pour la détection précoce des troubles mentaux, neurologiques et cardiaques. Les projets cliniques prendront appui sur de nouvelles interventions, comme la musicothérapie, pour améliorer la santé mentale et les symptômes cardiaques chez les patientes et patients. Et les chercheuses et chercheurs étudieront le sommeil, les interventions psychologiques et l’entraînement physique, et s’intéresseront tout particulièrement aux femmes et aux personnes ayant subi une commotion cérébrale ou un accident vasculaire cérébral, ou qui présentent une arythmie cardiaque.
Globalement, ces projets ont pour objectif de tracer l’avenir de la recherche sur la connexion cœur-cerveau, notamment en mettant l’accent sur la mise en relation de la patientèle, des aidantes et aidants naturels, ainsi que des professionnelles et professionnels de la santé. Les 15 projets financés sont tous menés en collaboration avec des patientes et patients partenaires pour en accélérer les retombées à l’extérieur de la communauté scientifique. Le témoignage d’une patiente, ci-dessous, illustre bien tout l’impact qu’on espère générer dans le cadre de ces projets de recherche grâce à la collaboration.
« Je suis ravie de participer comme patiente partenaire à l’étude PREDIGT3.0 (détection hâtive de la maladie de Parkinson au moyen d’un examen multimodal), un test de dépistage en cabinet de la maladie de Parkinson.
Je vis avec cette maladie depuis maintenant neuf ans. Avant, j’étais médecin de famille. Et aujourd’hui, je m’implique activement dans la communauté des gens touchés par la maladie de Parkinson. Ce bagage me permet d’apporter un point de vue unique à l’équipe. Comme l’incidence de la maladie de Parkinson augmente, il est d’autant plus important de disposer d’un test de dépistage simple, sensible et réalisé en cabinet pour détecter rapidement la maladie afin de renseigner les personnes nouvellement diagnostiquées et d’intervenir auprès d’elles de façon précoce. C’est un outil précieux qui permettra aux praticiennes et praticiens de première ligne de poser un diagnostic en toute confiance et d’amorcer un traitement sans devoir attendre la confirmation d’un neurologue, qui arrive souvent après un long délai d’attente.
Mon expérience sera tout particulièrement précieuse plus tard dans la période de mise en œuvre et de diffusion, où il faudra donner de l’information à ces praticiennes et praticiens de première ligne, et lors de la préparation des trousses d’information destinés à aider les personnes nouvellement diagnostiquées à mieux gérer elles-mêmes leur maladie. »
- Jane Batten, patiente partenaire
Collectivement, ces projets visent à faire progresser de nouveaux domaines de recherche intégrée à grandes retombées sur la connexion cœur-cerveau et à favoriser le développement de relations, dans les années à venir, entre la communauté de recherche, la patientèle et d’autres utilisatrices et utilisateurs des connaissances. Consultez notre site Web afin d’en savoir plus sur ces projets pour le moins captivants.
