«C’est un domaine nouveau et incontournable. L’IA va se retrouver partout. Aujourd’hui, le juriste doit comprendre ce qui est l’IA, ce que sont ses règles et ce qu’il faut faire pour pratiquer une IA responsable», souligne Céline Castet-Renard. «On est tous concernés comme citoyen par l’IA, qu’on le sache ou pas, qu’on le veuille ou non.»
L’IA est désormais utilisée par l’État, dans ses systèmes de lutte contre la fraude fiscale, pour le tri des demandes d’immigration pour encore dans des outils de surveillance pour le maintien de l’ordre, notamment, avec la reconnaissance faciale, explique-t-elle. Les entreprises privées ne sont pas en reste, plusieurs utilisant l’IA pour leur recrutement ou leur gestion des ressources humaines par exemple.
Chaque jour fera l’objet d’une thématique spécifique. Les étudiants.es se pencheront sur différents outils, dont l’IA générative et les modèles de langage, examinant leur efficacité, leur transparence, leur équité ainsi que leur capacité à protéger les données personnelles et la vie privée.
Suivant une perspective de droit comparé, les règles de droit étudiées porteront sur le droit canadien, le droit européen et parfois le droit états-unien.
Les impacts de la montée en puissance sur la pratique des métiers du droit serontégalement discutés, notamment lors de conférences avec des praticiens de divers milieux et de doctorants.
Les étudiants et les étudiantes vont pouvoir utiliser des outils d’IA comme ChatGPT dans la réalisation de leurs travaux, en documentant et en expliquant les instructions données et les vérifications additionnelles effectuées. «Rien de tel que de l’expérimenter par soi-même pour déjouer la machine et montrer l’intelligence humaine», avance Céline Castet-Renard.
Pour en savoir plus sur le cours et les modalités d’inscription, veuillez consulter le répertoire des cours de printemps/été.