Ce prestigieux poste est très convoité dans la communauté diplômée en droit partout au pays. Cette nomination couronne les années de travail ardu, dévoué et passionné de l’étudiante.
À l’annonce de son embauche, Émilie Hogue a bondi de joie, et plus encore lorsqu’on lui a appris qu’elle travaillerait auprès de la juge O’Bonsawin, la dernière en date à avoir été nommée à la Cour suprême, en septembre 2022, et la première juge autochtone à y siéger. Elle est réputée pour sa détermination à défendre les droits des Autochtones et à promouvoir la diversité et l’inclusion dans la profession juridique.
Émilie Hogue obtiendra en juin son J.D.-B.Com. (sciences commerciales) du programme de common law en français. Pendant ses années d’études, elle a acquis de solides compétences en recherche, en analyse et en rédaction juridiques en tant que rédactrice en chef, articles français de la Revue de droit d’Ottawa, compétences qu’elle a perfectionnées à d’autres postes, notamment au cours de ses deux années (de 2020 à 2022) de travail au cabinet Emond Harnden s.r.l. et comme assistante de recherche au Centre de droit public de l’Université d’Ottawa. Elle a également travaillé pendant un trimestre au Conseil canadien des relations industrielles, où elle effectuait des recherches sur des questions de droit liées au Code canadien du travail et rédigeait des documents, des avis et des décisions juridiques du Conseil.
Avant d’entrer à la Cour suprême l’an prochain, la future diplômée passera par la Cour d’appel fédérale, où elle travaillera auprès du juge Richard Boivin.
Lorsqu’elle fait le bilan de ses études et emplois, Émilie Hogue affirme avoir développé un grand intérêt pour la recherche en droit, et pour notre appareil judiciaire à la fois bilingue et bijuridique. « Je suis ravie de pouvoir apporter mon appui et soutien à l’important travail qu'effectue la Cour suprême du Canada après mon stage à la Cour d’appel fédérale. », déclare-t-elle.
En plus de figurer au Palmarès de la doyenne chaque année de 2019 à 2022, Émilie Hogue a reçu plusieurs bourses et distinctions, dont :
- Des bourses fondées sur le mérite chaque année de 2017 à 2021.
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La bourse Jacques-Vaillancourt (FFIEEO) en 2019, remise par l’Université à une étudiante ou un étudiant qui possède des qualités de leader et participe aux affaires étudiantes.
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La Bourse d’études en commerce international d’Exportation et développement Canada en 2019, remise à des étudiantes et étudiants qui cultivent une passion pour les affaires internationales et qui ont un bon rendement scolaire.
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La bourse Norton Rose Fulbright en 2021, remise par l’Université à une étudiante ou un étudiant qui présente un excellent rendement scolaire et un bon esprit d’équipe.
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Le prix Blake, Cassels & Graydon s.r.l. en 2022, remis à une étudiante ou un étudiant au programme de J.D. qui a obtenu la meilleure note au cours de droit des sociétés offert par la Faculté de droit, Section de common law.
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La Bourse en droit administratif de la Société ontarienne des arbitres et des régisseurs en 2022, remise à une étudiante ou un étudiant de niveau supérieur qui démontre un engagement envers le système de justice administrative.
Émilie Hogue est impatiente de commencer son stage pour poursuivre son apprentissage auprès de la juge O’Bonsawin et de ses pairs. « Je suis profondément honorée et privilégiée de rejoindre l'estimable cohorte de juristes sélectionnés pour servir en tant qu’auxiliaires juridiques à la Cour suprême du Canada. En tant que juriste, je suis ravie d'utiliser mes compétences et mes connaissances pour aider la cour de plus haute juridiction de notre pays à résoudre les questions juridiques complexes auxquelles les Canadiens et Canadiennes sont actuellement confrontés. »
Elle caresse l’ambition de participer à l’évolution de notre système judiciaire, en particulier du droit administratif. « Bien que tous les domaines juridiques me fascinent, le droit administratif m’intéresse particulièrement en raison de l'accroissement considérable de décisions administratives rendues dans les dernières années et du fait que chaque personne est susceptible d'être concernée par une telle décision au cours de sa vie », précise-t-elle.
« J'ai hâte de mettre mon zèle et dévouement au service de la Cour pour trouver la solution juste aux questions juridiques complexes dans le respect de nos deux traditions juridiques et la primauté du droit. »
Émilie Hogue n’est pas la seule étudiante de la Faculté à obtenir un stage à la Cour suprême du Canada cette année. Malorie Kanaan, candidate à la maîtrise en droit et justice sociale (LL.M.), s’est aussi vu offrir un poste d’auxiliaire juridique au cabinet de la juge O’Bonsawin.
Nous félicitons chaleureusement Émilie Hogue et lui souhaitons une carrière à la hauteur de ses rêves.