Le changement d'heure et la perturbation du sommeil études récentes en lien avec le sommeil
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Le changement d'heure et la perturbation du sommeil études récentes en lien avec le sommeil

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Stuart Fogel (anglais seulement)


Professeur titulaire, École de psychologie, Faculté des sciences sociales, et Directeur, Laboratoire de Sommeil.


sfogel@uottawa.ca


Les recherches du professeur Fogel portent sur les neurosciences cognitives, le sommeil et les troubles du sommeil, ainsi que la santé mentale et la société.

« Nos travaux montrent qu'il ne s'agit pas de savoir si l'heure d'été ou l'heure standard est meilleure ou pire, mais que le changement d'heure, la modification de nos horaires de sommeil qui en résulte et la perte de sommeil qui y est associée peuvent nuire à notre vigilance, à nos performances et à la capacité de notre cerveau à traiter les informations, ce qui peut nous exposer à des risques d'accidents et de blessures, en particulier lorsque nous conduisons un véhicule à moteur. »

Dans une étude récente intitulée « Sleep selectively and durably enhances memory for the sequence of real-world expériences  », le professeur Fogel explique que « le sommeil est connu pour favoriser le renforcement et l'amélioration de divers types de mémoire à long terme, mais son rôle dans l'amélioration de la mémoire des expériences épisodiques du monde réel est moins clair. Dans cette étude, nous montrons qu'une période de sommeil améliore de manière sélective et durable les expériences vécues instant après instant plutôt que le contenu de nos souvenirs, et que les pics d'activité cérébrale qui définissent le sommeil favorisent activement cette amélioration de la mémoire. »


Karianne Dion (français et anglais)

Doctorante, École de psychologie, Faculté des sciences sociales

kdion066@uottawa.ca

Les principaux intérêts cliniques de la doctorante Dion sont les troubles du sommeil, la dépression, les traumatismes et la sexualité. Ses recherches portent sur les relations entre l'insomnie et la santé mentale.

Dans sa dernière étude intitulée «  Sleep, Health Care–Seeking Behaviors, and Perceptions Associated With the Use of Sleep Wearables in Canada: Results From a Nationally Representative Survey », Dion confirme que « d'après une enquête représentative menée auprès de 1 200 Canadiens, notre étude a révélé qu'une personne sur cinq déclarait utiliser un appareil portable (par exemple, une montre ou une bague) pour surveiller son sommeil, la plupart percevant un impact positif sur leur sommeil. Les résultats ont également permis d'identifier les principaux facteurs prédictifs de la surveillance du sommeil, notamment les troubles du sommeil et de la santé mentale, et ont révélé des différences significatives entre les utilisateurs et les non-utilisateurs d'appareils portables en termes d’habitudes de sommeil et de recours aux soins de santé liés au sommeil. »


 

Joseph De Koninck (français et anglais)


Professeur émérite, École de psychologie, Faculté des sciences sociales

jdekonin@uottawa.ca

Le professeur De Koninck est un expert dans le domaine des neurosciences, notamment du sommeil, de l'insomnie et de l'adaptation psychologique.

« Le changement d'heure devrait être aboli au profit d'une heure standard permanente, car il perturbe notre horloge biologique, nuit à la santé et ses avantages initiaux ne sont plus pertinents ni soutenus par la population. »


 

Jean-Philippe Chaput (français et anglais)

Professeur titulaire, Pédiatrie, Faculté de médecine

jpchaput@cheo.on.ca

Le Dr Chaput est chercheur principal au sein du groupe de recherche sur les modes de vie sains et actifs et l'obésité de l'Institut de recherche du CHEO et professeur de pédiatrie à l'Université d'Ottawa. Ses recherches portent sur la promotion de la santé et la modification des comportements liés au mode de vie (par exemple, améliorer le sommeil, augmenter l'activité physique, réduire le temps passé devant les écrans et mieux s'alimenter).

« Avancer ou reculer les horloges peut sembler insignifiant, mais même un changement d'une heure peut perturber les habitudes de sommeil, augmenter la fatigue et accroître temporairement le risque de crises cardiaques et d'accidents. »


 

Rebecca Robillard (français et anglais)

Chaire de recherche de l’Université du Réseau universitaire de santé d’Ottawa sur le sommeil et la santé mentale, Professeure agrégée, Psychologie, Faculté des sciences sociales et membre de l’Institut de recherche en santé mentale (IRSM) du Royal

rebecca.robillard@uottawa.ca

L'expertise de la professeure Robillard en psychologie et en recherche sur le sommeil fait d'elle une personne particulièrement qualifiée pour discuter des impacts du changement d'heure et de la perturbation du sommeil sur la santé mentale et le bien-être.

« Le changement d'heure ne se limite pas à la perte ou le gain d'une heure de sommeil, il perturbe l'alignement délicat entre notre horloge biologique et l'heure naturelle fixée par le soleil. Les données scientifiques suggèrent que nous devrions abolir cette pratique obsolète et conserver l'heure standard permanente. »


 

Kathleen Biard  (français et anglais)

Professeure à temps partiel, Psychologie, Faculté des sciences sociales

kbiard@uottawa.ca

La recherche de la professeure Biard porte sur le sommeil, l’éveil et la modulation chronobiologique.

« Obliger la société à modifier son rythme circadien d'une heure tous les six mois est ridicule, nous devrions donc choisir une heure et nous y tenir. »


 

Tetyana Kendzerska (anglais seulement)

Professeure adjointe, Division de pneumologie, Faculté de médecine

tkendzerska@toh.ca
tkendzer@uottawa.ca

Les intérêts de recherche de la Dre Kendzerska portent notamment sur l'épidémiologie de l'apnée du sommeil, en particulier la relation entre l'apnée du sommeil et les maladies cardiovasculaires, la mortalité, le diabète, la dépression et le cancer, l'observance du traitement par pression positive continue, les analyses de survie, l'élaboration de modèles prédictifs et la mesure des résultats liés aux patients.

« En tant que scientifique, je soutiens fermement une initiative visant à réunir les provinces et les territoires pour discuter de la question du changement d'heure au Canada. Je serais heureuse d'y contribuer en aidant à résumer et à interpréter les preuves scientifiques de plus en plus nombreuses sur les effets sanitaires et sociétaux du changement d'heure biannuel, ainsi que sur les conséquences potentielles de l'adoption d'une heure standard permanente par rapport à une heure avancée (également connue sous le nom d'heure d'été). En tant que clinicienne, je constate chaque jour à quel point les troubles du sommeil et le décalage circadien affectent la santé, l'humeur et le fonctionnement quotidien de mes patients. Veiller à ce que les décisions politiques soient fondées sur des preuves solides aidera en fin de compte les gens à mieux dormir la nuit et à mieux fonctionner pendant la journée. »


 

Ashley Nixon (français et anglais)

Professeure auxiliaire, Psychologie, Faculté des sciences sociales

anixon@uottawa.ca

Les recherches de la professeure Nixon portent sur le sommeil, la psychologie et le bien-être.

« Le passage de l'heure d'été à l'heure normale et vice versa a des effets négatifs importants sur la santé, et le choix de l'heure à adopter de façon permanente est une question de priorités. L'heure normale permanente est le choix le plus sain. »