Cynthia Allan, Awad Ibrahim, Marie-Eve Sylvestre et Oumaima Sedrati sur scène lors du Déjeuner de la fierté 2025 à l’Université d’Ottawa.
De gauche à droite : Cynthia Allan, psychothérapeute; Awad Ibrahim, vice-provost, équité, diversité et excellence en matière d’inclusion; Marie-Eve Sylvestre, rectrice et vice-chancelière; Oumaima Sedrati, chargée de communication et projets spéciaux.
La stratégie de l’Université d’Ottawa en matière d’EDI établit un lien entre l’excellence de l’inclusion et une formation d’excellence. Au moyen de divers programmes de soutien et de nouvelles initiatives, l’Université favorise l’accueil et l’inclusion de chaque membre de sa population étudiante.

À ce propos, le Petit-déjeuner de la Fierté 2025 de l’Université a une fois encore rendu hommage à la communauté 2ELGBTQIA+ avec un fabuleux bouquet de jeux, de musique, de maquillage et de drag. La participation a presque doublé cette année, et ce, grâce à une collaboration entre l’Université d’Ottawa, le Collège Algonquin et le Collège La Cité.

Une culture de la bienveillance sur le campus portée par la collaboration

Selon Dakota Salva, coordonnatrice du Centre de la fierté de l’Université, en soutenant les activités de la Fierté, la communauté universitaire crée un espace accueillant pour les étudiantes et étudiants, le personnel et les partenaires communautaires.

« Lorsque le personnel, le corps professoral et l’administration se solidarisent avec la communauté queer, on envoie un message fort d’inclusion qui remonte considérablement le moral au sein de notre communauté », explique Dakota Salva.

Des services d’aide variés pour une population étudiante diversifiée

Le Petit-déjeuner de la Fierté n’est qu’une des récentes manifestations de l’EDI à l’Université, où les initiatives conçues pour aider la population étudiante à se sentir accueillie et à réussir sont aussi diversifiées que la communauté elle-même.

Le Centre de santé et mieux-être étudiant propose toutes sortes de groupes de soutien animés par des psychothérapeutes, des psychologues et des gestionnaires de cas. Parmi ces ressources, on trouve la série d’ateliers sur le TDAH, des groupes de soutien (pour l’autisme, les étudiantes et étudiants internationaux, la communauté 2ELGBTQIA+), de même que des groupes axés sur la santé mentale (les troubles alimentaires, le deuil et la régulation émotionnelle). Le Centre de santé et mieux-être étudiant offre également des soins d’affirmation de genre et de l’aide pour trouver des services connexes.

Parallèlement, le Service d’accommodements scolaires veille à ce que les personnes en situation de handicap puissent participer pleinement à la vie universitaire. Les mesures de soutien, comme les services de transcription, les technologies d’assistance et les examens adaptés, sont conçues pour favoriser une expérience d’apprentissage inclusive et accessible.

De nouvelles initiatives pour maintenir l’élan en matière d’EDI

Le Service d’accommodements scolaires poursuit également l’intégration des principes d’EDI dans l’environnement pédagogique.

Figurent parmi les nouvelles initiatives en 2025 un guide bilingue sur l’inclusion en classe pour aider les professeures et professeurs et leurs assistantes et assistants d’enseignement à instaurer des environnements d’apprentissage accessibles, un modèle simplifié de prise de notes qui a amélioré la prestation des services tout en réduisant les coûts et un centre d’examens satellite au 100, rue Marie-Curie, qui augmente la capacité d’accueil pour les examens adaptés.

De plus, le Service d’accommodements scolaires, les facultés et le Service d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage travaillent de concert afin d’aider l’Université à adopter une approche de conception universelle de l’apprentissage (CUA) sur l’ensemble du campus. Les séances de formation sur la CUA sont en cours, et nous avons commencé à créer un cadre pour sa mise en œuvre. Des projets pilotes sont aussi dans les cartons pour les cours qui comptent un fort taux d’inscription d’étudiantes et d’étudiants ayant besoin de mesures d’accommodement.

De fil en aiguille, ces projets pilotes permettront de mettre en place des pratiques fondées sur des données probantes qui contribueront à la bonification des services proposés par l’équipe de santé et mieux-être étudiant de l’Université.

Au Centre de la fierté, Dakota Salva poursuit son travail de sensibilisation en faveur d’une inclusion accrue des personnes 2ELGBTQIA+ dans les espaces physiques de notre établissement. Les discussions en cours sur l’ajout de toilettes et de vestiaires unisexes constituent un pas important vers la création d’un environnement sûr et accueillant pour les personnes transgenres et au genre non conforme.

Des membres du personnel derrière la progression naturelle de l’EDI

Le personnel de l’Université d’Ottawa joue un rôle majeur dans la promotion de l’inclusion sur le campus.

Ces dernières années, des membres du personnel 2ELGBTQIA+, noirs, d’origine maghrébine, hispanophones et en situation de handicap, ont formé, avec leurs alliées et alliés, des groupes informels afin de faire entendre leur voix. Ces groupes organisent des activités de réseautage et de perfectionnement professionnel, où il leur est possible d’échanger sur leurs difficultés communes.

Bien que ces groupes n’aient pas de statut officiel, le Cabinet du vice-provost, Équité, diversité et excellence en matière d’inclusion (EDEI) et les Ressources humaines mènent actuellement des discussions en vue de leur reconnaissance officielle. Un tel statut assoirait la présence de ces groupes sur le campus en leur fournissant des structures de gouvernance adéquates, un accès à des salles de réunion et à du financement. Oumaima Sedrati, agente de projets spéciaux au Cabinet du vice-provost, EDEI, souligne que cette reconnaissance pourrait inciter d’autres communautés à créer leurs propres groupes de ressources pour le personnel, ce qui élargirait encore plus l’inclusion sur le campus.

L’excellence en matière d’inclusion, moteur d’excellence en recherche

« L’excellence en matière d’inclusion est essentielle pour faire progresser à la fois la recherche et l’éducation », affirme le professeur Awad Ibrahim, vice-provost, Équité, diversité et excellence en matière d’inclusion. C’est grâce à la collaboration et à ses partenaires communautaires, et portée par d’excellentes ressources et un esprit d’accueil que l’Université d’Ottawa a pu bâtir un campus où tout le monde se sent à sa place.