La gouvernance universitaire : c’est l’affaire de tout le monde. Portrait de deux membres du Bureau des gouverneurs

Gouvernance
Kafia Barkat et Marianne Saikaley
Différentes équipes assurent le leadership et la saine gouvernance de l’Université d’Ottawa, dont celle le Bureau des gouverneurs. En 2022, Kafia Barkat et Marianne Saikaley y ont été élues pour occuper les deux sièges vacants du personnel de soutien. Ces dernières reviennent sur les motivations qui les ont poussées à soumettre leur candidature, et nous parlent de leurs prochaines contributions au sein du Bureau.

Différentes équipes assurent le leadership et la saine gouvernance de l’Université d’Ottawa, dont celle le Bureau des gouverneurs, qui prend les décisions financières et établit les règlements nécessaires pour assurer une saine gestion de l’Université. En 2022, Kafia Barkat et Marianne Saikaley y ont été élues pour occuper les deux sièges vacants du personnel de soutien.

Ces dernières reviennent sur les motivations qui les ont poussées à soumettre leur candidature, et nous parlent de leurs prochaines contributions au sein du Bureau.

Un espace de discussion ouvert et inclusif

Kafia Barkat et Marianne Saikaley partagent le même enthousiasme : pour elles, le Bureau est un espace de discussion et de partage de points de vue divers.

Pour Kafia Barat, la communication sert non seulement à assurer la mobilisation, mais aussi à assurer l’expression de diverses voix. « Nous devons rester au courant, apprendre les uns des autres, nous exprimer et poser des questions », affirme-t-elle. En travaillant avec le conseiller spécial, antiracisme et excellence en matière d’inclusion, elle a pu constater l’influence que la communauté universitaire peut avoir, notamment lorsqu’elle s’exprime et se mobilise par des pétitions, des lettres ouvertes ou des appels à l’action. Elle sait d’expérience que la mobilisation peut faire changer les choses. De son côté, Marianne Saikaley a trouvé sa motivation lors de la grève de la SSUO de 2020, et aussi lors de la pandémie, deux périodes d’incertitude qui ont laissé très peu d’options au personnel de soutien pour se réunir et discuter de ce qui se passait. La communication étant très difficile, elle a senti qu’elle devait agir.

Marianne a rapidement créé un groupe Facebook pour maintenir et faciliter les échanges au sein de sa communauté. Cet événement a été non seulement formateur, il l’a aussi incité à s’impliquer davantage. « Je travaille à l’Université depuis près de 15 ans et je veux vraiment la voir grandir et réussir… alors lorsque le Bureau des gouverneurs a lancé l’appel de candidatures, j’ai senti que c’était le moment de me présenter. »

La diversité des voix au cœur du processus décisionnel : une composante essentielle

Composé d’un maximum de 32 membres, dont deux membres du personnel de soutien à temps plein, le Bureau régit et encadre la gestion des affaires de l’Université. Par exemple il approuve les budgets annuels, fixe les frais et droits de scolarité, adopte les règlements administratifs, ou encore, définit la mission, la vision et les valeurs de l’Université. Fortes de leurs connaissances sur les enjeux organisationnels, Kafia et Marianne comptent contribuer aux divers travaux du Bureau en poursuivant les objectifs qu’elles se sont fixés en posant leur candidature.

Marianne souhaite améliorer la communication avec le personnel de soutien concernant les décisions et les initiatives importantes, représenter ses collègues, et faire entendre leurs voix afin de renforcer la participation des employées et employés dans les processus décisionnels. Kafia elle, souhaite apporter une vision diversifiée et sensibiliser davantage le Bureau aux questions touchant la communauté universitaire pour favoriser la transparence et la rigueur au Bureau des gouverneurs.

Après leur première réunion, toutes deux s’accordent pour dire que les responsabilités du poste exigent un travail consciencieux; elles sont aussi d’accord pour dire que le Bureau est accueillant et organisé, et qu’il soutient ses membres.