Les nouvelles chaires de recherche du Canada de l’Université d’Ottawa stimulent l’innovation dans les domaines de la santé et de la durabilité

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

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Portrait collage of uOttawa CRCs 2022-1
Le professeur Armen Saghatelyan, la professeure Zakia Djaoud et le professeur Adam Damry
Trois membres du corps professoral de l’Université d’Ottawa ont obtenu une Chaire de recherche du Canada (CRC) pour mener des travaux sur la neurogenèse postnatale, les interactions hôte-virus et la biologie synthétique. Ces grands projets témoignent du dynamisme du milieu de la recherche à l’Université d’Ottawa.

« Notre communauté de recherche est à l’avant-garde de la découverte et de l’innovation, et ces nouvelles CRC contribueront au rayonnement de ses travaux à l’échelle nationale et internationale », déclare Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation. « Ces trois programmes de recherche offrent de vastes possibilités sur le plan de la santé et du développement industriel durable. » 

Professeur Armen Saghatelyan, Chaire de recherche du Canada sur la neurogenèse postnatale 

Faculté de médecine, Département de médecine cellulaire et moléculaire 

La découverte des cellules souches neurales laisse entrevoir de nouvelles pistes de traitement des maladies neurodégénératives et des traumatismes crâniens grâce à la capacité de régénération naturelle du cerveau. Cela dit, avant de mettre au point des approches thérapeutiques, il est d’abord nécessaire de comprendre la mécanique complexe qui régule l’activité de ces cellules ainsi que les modalités d’intégration des nouveaux neurones aux réseaux neuronaux existants. 

Le programme de recherche du professeur Saghatelyan porte sur le processus naturel de remplacement neuronal dans le système olfactif des rongeurs pour mettre en lumière les altérations du développement à l’origine de troubles rares du neurodéveloppement. 

Non seulement ces travaux permettront de mieux comprendre la capacité régénérative du cerveau, mais ils ouvriront également la voie à des stratégies pour le diagnostic et le traitement de troubles neurodéveloppementaux particulièrement dévastateurs. 

Professeure Zakia Djaoud, Chaire de recherche du Canada sur les interactions hôte-virus

Faculté de médecine, Département de biochimie, microbiologie et immunologie 

La professeure Zakia Djaoud, Ph.D., s’applique à comprendre par quels mécanismes les cellules immunitaires de type T gamma delta (γδ) parviennent à combattre les herpèsvirus et les cellules cancéreuses. Ses recherches s’intéressent à l’influence de la génétique et des antécédents immunologiques sur l’efficacité de ces cellules dans la lutte contre ces maladies.  

Dans des travaux antérieurs, la chercheuse a démontré le potentiel des lymphocytes T γδ à contrer le virus Epstein-Barr, qui favorise le développement du cancer, ainsi qu’à réguler les cellules tueuses naturelles. Elle a maintenant pour objectif d’améliorer les traitements par cellules T γδ pour soigner le cancer et les maladies induites par l’herpèsvirus. 

Elle étudiera le répertoire des lymphocytes T γδ et explorera la fonction de certaines protéines de surface dans l’immunité de ces cellules contre les herpèsvirus. Elle évaluera la repopulation de ces dernières à la suite d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques chez des personnes atteintes de cancer et d’infections par herpèsvirus. Ces travaux pourraient déboucher sur des résultats prometteurs en matière de soins de santé et de bien-être pour les patientes et patients du monde entier. 

Professeur Adam Damry, Chaire de recherche du Canada sur la biologie synthétique 

Faculté des sciences, Département de chimie et sciences biomoléculaires 

Les travaux du professeur Damry portent sur les interactions entre les protéines et les surfaces solides. Ces interactions constituent un facteur déterminant dans diverses applications, y compris dans le recyclage durable des plastiques et la conception de dispositifs biomédicaux. 

À l’aide de méthodes de biologie synthétique novatrices, le chercheur et son équipe créeront des outils protéiniques pour dégrader et recycler de façon durable des plastiques hyper polluants, contribuer à la mise au point de procédés bioindustriels propres et favoriser la conception de nouveaux dispositifs biomédicaux.  

Ces travaux permettront de mieux comprendre le fonctionnement des protéines afin de mettre ces armes naturelles au service du développement social et technologique. Ils appuieront également la conception d’outils industriels et médicaux visant à préserver le bien-être de la population canadienne tout en contribuant à protéger l’environnement et la société.