Telfer assume avec joie la gestion de ce prestigieux programme, dont l’objectif est de former les professionnelles et professionnels du Mouvement olympique et d’organismes sportifs nationaux et internationaux de partout dans le monde. Les étudiantes et étudiants au MEMOS acquerront les connaissances et les compétences nécessaires pour mieux gérer leurs organisations et être en mesure de soutenir adéquatement leurs athlètes et leurs réseaux sportifs nationaux. Appuyé par la Solidarité Olympique, une branche du CIO, le programme compte des diplômées et diplômés dans 197 pays.
« Lorsqu’il a été décidé que le MEMOS pourrait être offert à l’extérieur de l’Europe, l’Université d’Ottawa est devenue une option intéressante, car c’est un établissement bilingue, explique Stéphane Brutus, doyen de l’École de gestion Telfer. Différents facteurs ont joué en faveur de Telfer : c’est une école de commerce de renommée mondiale et elle est située dans la capitale nationale, où de nombreuses fédérations nationales de sport ont leur siège social. » Bien que les universités européennes continueront d’administrer les programmes en français et en espagnol, Telfer délivrera le certificat tant pour le programme en français qu’en anglais.
Milena Parent, professeure titulaire spécialisée dans la gouvernance et la stratégie du sport (événement) à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa et affectée également à l’École des sciences de l’activité physique de la Faculté des sciences de la santé, dirige aujourd’hui le programme en anglais. Elle est la première femme à assurer la direction du MEMOS, dont l’arrivée au Canada, et plus précisément à la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa, en 2020, est l’œuvre du professeur Benoit Séguin, maintenant à la retraite.
L’expertise de la professeure Parent fait d’elle la personne tout indiquée pour occuper cette fonction, à preuve ses recherches sur la théorie des organisations et la gestion stratégique, principalement dans le contexte de grandes manifestations sportives, comme les Jeux olympiques. Ses travaux portent aussi sur l’étude de la gouvernance et la gestion des relations entre les comités organisateurs et leurs différentes parties prenantes.
« L’enthousiasme de la Solidarité Olympique à l’idée de travailler avec l’Université d’Ottawa nous a donné un coup de pouce. Cette commission du CIO chargée du développement reconnaissait le caractère bilingue de notre établissement et savait que nous étions situés à proximité des décisionnaires et responsables des politiques dans le réseau sportif national. De plus, la formation en gestion du sport à la maîtrise que proposent l’Université d’Ottawa et l’École des sciences de l’activité physique de la Faculté des sciences de la santé depuis 1980 témoignait de notre expérience en la matière », explique la professeure Parent.
Il est à noter que les comités nationaux olympiques ne peuvent soumettre qu’une candidature par pays pour le MEMOS et les autres organisations sportives nationales et internationales peuvent proposer une candidate ou un candidat indépendant. La concurrence est féroce pour ce programme tant convoité : sur plus de 80 demandes envoyées chaque année, moins de la moitié sont acceptées. Cette année, la cohorte entamera l’année universitaire à Olympie, en Grèce, berceau des Jeux de l’Antiquité, et la finira à la Maison olympique à Lausanne, en Suisse, capitale des Jeux modernes.
« Telfer gérera le programme MEMOS, qui accueille des leaders du monde olympique – des gens qui travaillent à la présidence ou au secrétariat général d’organismes sportifs nationaux et internationaux, des gestionnaires, des membres du CIO; bref, des gens qui prennent des décisions à grande échelle dans le monde du sport », souligne la professeure Parent.
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