En juillet 2020, Elizabeth Kristjansson, professeure à l’École de psychologie de l’Université d’Ottawa, devenait conseillère universitaire en santé mentale et mieux-être. La création de ce poste découlait des 12 recommandations présentées par le Comité consultatif du recteur sur la santé mentale et le mieux-être.
De concert avec les facultés et services ainsi que d’autres spécialistes universitaires, Elizabeth Kristjansson veille à ce que ces recommandations soient mises en œuvre. Elle doit aussi relever les lacunes et établir des priorités en santé mentale.
Des outils en matière de santé mentale
Deux comités ont été mis sur pied : le Comité directeur sur la santé mentale et le mieux-être, et le Comité consultatif sur la santé mentale et le mieux-être. Ils coordonnent les différents mandats de leurs groupes de travail, qui œuvrent à établir des ponts entre les facultés et les services et à mieux outiller la communauté universitaire pour prendre soin de tous et toutes en mettant en place des politiques et programmes de santé mentale, et en trouvant des pratiques exemplaires novatrices qui donnent des résultats concrets. Collectivement, les membres de la grande famille de l’Université font avancer des initiatives clés.
Par exemple, sous l’initiative des Ressources humaines, l’Université a obtenu l’agrément de niveau argent d’Excellence Canada, ce qui a validé les progrès réalisés. De plus, avec le soutien des Affaires étudiantes et des Affaires académiques, elle a créé un guide de ressources pour aider la communauté étudiante. Un microprogramme en santé mentale et mieux-être est également en cours d’élaboration.
Selon Elizabeth Kristjansson, de nombreuses « avancées révolutionnaires » ont été réalisées dans la dernière année grâce au leadership visionnaire des Affaires étudiantes. Le site Web Santé et mieux-être, le Centre de santé et mieux-être étudiant, le Programme de gestion des cas et le Salon du mieux-être figurent parmi les initiatives qui amélioreront considérablement les services de santé physique et mentale offerts à la population étudiante.
La culture est en train de changer
Elizabeth Kristjansson avoue qu’il reste du chemin à parcourir pour accroître la sensibilisation et les connaissances en matière de santé mentale, réduire la stigmatisation et prévenir le stress. Toutefois, la santé mentale est davantage prise au sérieux, comme en témoigne l’augmentation du nombre de services et de programmes de soutien offerts à la communauté universitaire.
La conseillère ajoute qu’il est primordial de cerner les problèmes persistants et de travailler à mieux outiller notre communauté étudiante pour la vie universitaire, à garantir un environnement de travail sûr et sain au personnel de soutien et au corps professoral, et à enrichir nos acquis.
En 2021, l’Université a signé et adopté la Charte de l’Okanagan. Ainsi, elle affirme sa volonté d’intégrer la santé à la culture du campus, de promouvoir les actions et les collaborations en ce sens à l’échelle locale et internationale, et de mettre la santé mentale au cœur de ses priorités.