Santé mentale et mieux-être : une responsabilité collective

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Étudiants marchant sur le campus.
La santé mentale et le mieux-être sont au cœur de notre culture universitaire.

Récemment, Elizabeth Kristjansson, première conseillère en santé mentale et mieux-être à l’Université d’Ottawa, a publié un cadre stratégique (PDF, 938Ko) triennal qui contribuera à créer un campus plus bienveillant et à améliorer la santé mentale de tous et toutes. Dans cet entretien, elle fait le point sur les derniers développements.

Comment se porte la santé mentale sur notre campus?

Les 12 recommandations présentées par le Comité consultatif du recteur sur la santé mentale et le mieux-être reflètent l’engagement profond de l’Université d’Ottawa en la matière.

Nous avons fait d’excellents progrès depuis la publication du rapport : en plus d’adopter la Norme nationale du Canada sur la santé mentale et le bien-être des étudiants du postsecondaire, nous avons lancé avec succès un programme de gestion des cas et organisé des ateliers visant à renforcer les compétences universitaires et la santé mentale des nouvelles étudiantes et des nouveaux étudiants. Le guide Une communauté universitaire bienveillante (PDF, 7.5Mo), publié récemment, offre également un soutien précieux pour reconnaître la détresse chez les autres et y répondre. L’Université a aussi fondé le Centre de santé et mieux-être étudiant, qui fournit des services de santé physique et mentale et a obtenu l’agrément Argent en Santé et sécurité psychologiques au travail d’Excellence Canada. Pour couronner le tout, le Règlement sur la déconnexion du travail, le Programme d’aide aux employés et à la famille et les services de télémédecine, entre autres, jouent un rôle important pour le bien-être de notre communauté.

Comment créer un environnement plus sain?

Toutes ces initiatives ont apporté de nettes améliorations, mais il subsiste néanmoins des défis en santé mentale au sein de notre communauté universitaire. Qui plus est, en nous obligeant à changer nos façons d’enseigner, d’apprendre et de travailler, la pandémie de COVID-19 a mis à mal notre tissu social, entraînant dans son sillage des séquelles à long terme.

Mais nous avons tous les outils pour y faire face!

Le Cadre stratégique de l’Université d’Ottawa pour la santé mentale et le mieux-être (PDF, 938Ko) oriente nos efforts collectifs pour promouvoir la bienveillance et la compassion, en mettant l’accent sur la prévention. Sa réussite dépend de chaque personne sur le campus. Mais ce n’est qu’un début…

Nous devons nous engager à devenir une université où l’enseignement et les interactions entre les membres de la communauté universitaire sont empreints de bienveillance, de respect et de compassion pour autrui et pour notre environnement.

Nous devons créer un environnement propice au respect, à la diversité et à la résilience et entretenir un dialogue ouvert avec la communauté universitaire, les spécialistes et nos partenaires externes afin de garantir la pertinence et l’efficacité de nos efforts.

Quel est votre point de vue personnel en tant que conseillère?

Une mauvaise santé mentale nuit non seulement au bien-être de la population étudiante et des employés et employées, mais perturbe aussi l’apprentissage, l’attention et la concentration, diminue le sentiment d’efficacité personnelle et conduit parfois à des comportements autodestructeurs. Elle touche également les interactions entre étudiants, étudiantes, collègues, dirigeants et dirigeantes, ce qui porte atteinte à la dynamique générale du campus.

La prévention est essentielle pour répondre à ce problème grandissant, notamment en favorisant un environnement où la bienveillance, le respect et la compassion guident nos actes et nos interactions. Tout au long de mon mandat, j’ai été témoin du dévouement des membres de la communauté envers le mieux-être et la santé mentale.

Je crois qu’aujourd’hui, la plupart des gens sur le campus ont à cœur de se soutenir mutuellement.