Que vous soyez étudiant, professeur ou employé, il faut prendre le temps de réfléchir au mieux-être — le vôtre et celui des personnes qui vous entourent. C’est en prenant soin de soi‑même, et des autres, que nous parviendrons à atteindre nos objectifs, tant individuellement que collectivement.
L’Université a mis de l’avant plusieurs initiatives telles que la Semaine du mieux-être. Toutefois, s’y attarder une seule fois par année n’est pas suffisant. C’est pourquoi le recteur Jacques Frémont a annoncé une série de nouvelles initiatives pour bonifier les efforts déjà investis dans la prévention en matière de santé mentale et les services d’appui à la communauté universitaire.
« J’aimerais réitérer à quel point le mieux-être à l’Université me tient à cœur », a affirmé le recteur lors d’une activité de la Semaine du mieux-être, en janvier. « Il est essentiel à l’atteinte du plein potentiel de chacun d’entre nous et à la réalisation de nos objectifs en tant que membres de la communauté universitaire. La promotion du mieux-être est tout aussi fondamentale à notre mission éducative que les manuels et les salles de classe. »
Le recteur a mandaté Jill Scott, provost et vice-rectrice aux affaires académiques, pour porter le dossier du mieux-être à l’Université. Mme Scott présidera un nouveau comité consultatif sur la santé mentale. Elle entamera également une tournée du campus pour recueillir les commentaires des membres de la communauté.
« Notre communauté a été grandement éprouvée cette année, en particulier par la perte de membres de notre population étudiante. La santé mentale est un enjeu de société auquel nous sommes encore loin de pouvoir répondre complètement. Malgré tout ce que nous avons accompli en tant qu’université, nous avons encore beaucoup de travail à faire; c’est pourquoi ce comité a été créé », a affirmé Jill Scott.
« L’exercice d’écoute que nous allons entamer nous permettra d’établir des points de comparaison afin de mieux cibler les besoins de notre communauté et trouver des solutions innovantes pour y répondre. »
Le comité devrait soumettre un rapport au recteur à la fin mai en vue de bien préparer la prochaine année universitaire.
Le rapport de 2019 sur les mesures de santé mentale et le mieux-être est maintenant en ligne
Les efforts pour tirer parti des initiatives actuelles sur le mieux-être se poursuivent. Le rapport final du groupe d’action du campus a reçu l’approbation du Bureau des gouverneurs le 27 janvier dernier. Résultat de 18 mois de labeur, il comporte des recommandations pour améliorer concrètement la santé et le mieux-être de notre population étudiante, de notre corps professoral et de notre personnel. Ce rapport s’inscrit dans la vision qu’a le recteur de créer une culture universitaire centrée sur la santé et le mieux-être.
Améliorations récentes en matière de santé et de mieux-être
Nous poursuivons nos efforts pour offrir les meilleurs services d’appui possible en matière de santé et de mieux-être. Voici quelques initiatives et engagements de l’Université :
- Accroître de façon importante la formation pour sensibiliser les membres du personnel aux différentes réalités culturelles;
- Tenir une série de séances publiques pour aborder les thèmes de la discrimination et du racisme à l’Université;
- Embaucher six nouveaux conseillers en santé mentale pour éliminer le temps d’attente pour les étudiants et les étudiantes qui ont besoin de soutien psychologique;
- Embaucher une conseillère supplémentaire en santé et en adaptation pour le corps professoral et le personnel;
- S’assurer que du soutien en santé mentale est offert aux étudiants et aux étudiantes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
- Traduire davantage nos guides sur la façon de s’aider soi-même ou d’aider une personne en détresse. Nos documents sont déjà traduits en six langues, en plus du français et de l’anglais.
- Nous avons lancé récemment une plateforme de thérapie en ligne autoassistée (TAO), qui offre des outils aux étudiants et aux membres du personnel afin de les aider à surmonter certaines difficultés de la vie quotidienne, notamment l’anxiété et la dépression, ainsi que d’autres situations particulières, par exemple des difficultés dans leurs relations avec les autres, ou encore des problèmes de dépendance.