Le 30 septembre, le Canada soulignera la deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Cette journée nous amène à réfléchir à l’histoire des pensionnats autochtones et aux répercussions qu’ils continuent d’avoir sur les personnes survivantes, leur famille et leur communauté. C’est notamment une occasion d’apprendre, et de penser aux moyens de favoriser la réconciliation dans notre pays et nos collectivités.
L’Université tiendra plusieurs activités du 26 au 30 septembre. La semaine se terminera par une cérémonie officielle vendredi à la Place de l’Université, à 9 h, suivie d’un festin communautaire au FSS 4007. Empruntez avec nous la voie de la guérison, et bâtissons ensemble une communauté inclusive où toutes et tous se sentent à leur place et en sécurité.
L’an dernier, le Bureau des affaires autochtones a organisé un événement sur la pelouse du pavillon Tabaret. La communauté universitaire était encouragée à s’y réunir pour assister à une cérémonie et à des prestations, et pour entendre diverses réflexions.
Les personnes présentes pouvaient s’exprimer sur l’importance de cette journée en laissant un message sur un chandail orange en carton. Plus de 700 de ces chandails ont été plantés sur la pelouse du pavillon Tabaret, où ils sont demeurés jusqu’à la fin de la journée.
Le tout s’est conclu par une conversation entre Phil Fontaine, ancien chef national de l’Assemblée des Premières Nations, et Darren Sutherland, agent d’engagement communautaire autochtone de l’Université d’Ottawa, au sujet des pensionnats autochtones et du pouvoir de l’éducation. Le recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa, Jacques Frémont, y a d’ailleurs prononcé le mot d’ouverture. Notons que Phil Fontaine est l’un des premiers leaders autochtones à avoir parlé publiquement de ses propres expériences dans un pensionnat, et qu’il a encouragé les autres personnes survivantes à suivre son exemple. La prise de parole courageuse des survivantes et survivants des pensionnats a donné lieu à des excuses du gouvernement du Canada en 2008 et à la création de la Commission de vérité et réconciliation, dont les travaux se sont étendus de 2009 à 2015.
Voilà qui a été une excellente façon de sensibiliser les gens aux pensionnats autochtones et de promouvoir la réconciliation sur le campus. Cela dit, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation nous a rappelé le fardeau émotionnel qui pèse sur les communautés autochtones. Nous accroîtrons donc notre soutien cette année. Des personnes et des groupes sur le campus se sont portés volontaires pour promouvoir la Journée au moyen d’activités, d’ateliers, de ressources et de campagnes de sensibilisation, en s’appuyant sur le travail fait l’an dernier.
Nous invitons les membres de la communauté universitaire à prendre connaissance des activités au programme et à y participer. Enfin, si les événements prévus d’ici le 30 septembre s’inscrivent dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nous vous rappelons aussi que l’apprentissage et la sensibilisation restent de mise à longueur d’année.