Bonne année ! J'ai hâte de commencer une année formidable à l'ISSP et je souhaite vous parler un peu de mes fonctions.
En tant que passionné de la politique scientifique et technologique (S&T) depuis toujours, et ayant été impliqué dans l'Institut depuis sa fondation, j'ai été honoré d'accepter l'invitation de Monica à rejoindre l'équipe en tant que premier cadre-en-résidence. Sous la direction de Monica, l'Institut est au cœur des discussions critiques à l'interface de la science, de l'innovation, de la politique et de la société, et je suis très heureux de pouvoir contribuer à cette mission. Grâce à un accord avec le Conseil des académies canadiennes, où je dirige actuellement des évaluations sur les partenariats internationaux en matière de sciences et de technologie et sur les technologies quantiques, je consacre un jour par semaine à mes activités liées à l'ISSP.
Alors, quelles sortes de choses intéressantes vais-je faire ?
Premièrement, il ne fait aucun doute que la relation de la société avec la science et l'innovation est mise à rude épreuve : la confiance, la compréhension et le soutien à la science sont précaires. Je crois que le Canada doit créer une entreprise scientifique qui répond à nos besoins les plus pressants, qui engage les Canadiens en utilisant un langage qu'ils comprennent, qui est dirigée par des gens qui ressemblent au Canada, et qui reconnaît et valorise les systèmes de connaissances des peuples autochtones dans le cadre de la réconciliation.
Dans ce contexte, je codirige un projet de développement de partenariat du CRSH intitulé Au-delà des frontières infinies : Repenser le contrat social pour la science et l'innovation. Ce projet, d'une durée de deux ans, examine le contrat social qui régit l'entreprise scientifique canadienne et explore des thèmes clés, notamment la recherche axée sur la mission, les modes de connaissance autochtones et autres, ainsi que la confiance, l'intégrité et l'éthique scientifique. Travaillant dans les secteurs public, privé, universitaire et sans but lucratif, le partenariat mènera des recherches et des prévisions sur les politiques, organisera des tables rondes et modélisera de nouvelles approches de codéveloppement des connaissances afin d'élaborer un nouveau cadre de gouvernance pour la science et l'innovation. Restez à l'écoute pour plus d'informations !
Deuxièmement, je suis ravie de faire partie d'une grande équipe multisectorielle qui met en œuvre le nouveau centre d'innovation inclusive (I2Hub). L'innovation inclusive est l'un des thèmes du projet Au-delà des frontières infinies et, sous la direction de R. Sandra Schillo, ce thème est devenu un élément central de l'ISSP ces dernières années. Je branche le I2Hub aux décisionnaires de la fonction publique fédérale pour les aider à relever les grands défis par des approches inclusives et novatrices.
Troisièmement, je fournis un leadership éclairé sur une nouvelle initiative marquante pour l'ISSP. Cette initiative contribuera à faire progresser la vision stratégique de l'Institut pour les cinq prochaines années : aider le Canada à transformer le processus décisionnel pour relever les grands défis de notre époque en renforçant les liens entre la science, la société et les politiques. L'initiative soutient la création d'un volume annuel édité à la jonction de la science, de la société et de la recherche sur les politiques qui s'adressera à la fois aux universitaires et aux praticiens. Ce produit "pragmatique", disponible en plusieurs formats, contribuera à renforcer la stature de l'Institut en tant que lieu d'échange d'idées et d'expertise en matière de sciences, de société et de politiques, et pourra devenir une ressource importante pour l'enseignement et la formation. Sur la base de ce volume, l'Institut utilisera son pouvoir de rassemblement considérable pour favoriser le dialogue et les événements qui mobilisent l'adoption des dernières connaissances en matière de SSP dans les arènes politiques et autres.
Enfin, et surtout, je dirigerai la composante de l'Université d'Ottawa de l'événement annuel commémoratif Bromley, en partenariat avec mon alma mater, l'Université George Washington. La conférence Bromley, comme on l'appelle maintenant, honore la mémoire de D. Allan Bromley, un Canadien qui a grandi à Westmeath, en Ontario, et qui est devenu un physicien nucléaire de renommée mondiale avant de devenir l'adjoint du président George H.W. Bush. En tant que conseiller scientifique du président, M. Bromley a joué un rôle déterminant dans la promotion des relations scientifiques et technologiques entre le Canada et les États-Unis pendant son mandat.
Je suis fier d'avoir travaillé avec le regretté John de la Mothe, ancien titulaire de la Chaire de recherche du Canada à l'Université d'Ottawa, pour aider à lancer l'initiative en 2005. Un avantage supplémentaire pour moi est la possibilité de travailler avec mon ancien professeur de GWU, le Dr Nicholas Vonortas, qui dirige la partie américaine du partenariat. L'événement annuel alterne entre Ottawa et Washington, DC, et cette année, nous avons hâte de réunir un groupe d'étudiants à Washington à la fin du mois de mars pour rencontrer et échanger des idées avec des hauts responsables de la politique scientifique et technologique.
Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux projets de l'ISSP auxquels je compte participer au cours des quinze prochains mois. J'ai également hâte d'apprendre de mes collègues et de contribuer à soutenir l'important travail de l'Institut.
N'hésitez pas à me contacter à l'adresse jeff.kinder@cca-reports.ca !