Une nouvelle année de financement est octroyée au réseau CoVaRR-Net

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Variante de Covid au niveau microscopique
La COVID-19, bien qu'elle ne soit plus considérée par l'Organisation mondiale de la Santé comme une urgence de santé publique de portée internationale, demeure une menace au Canada et dans le monde entier. Malgré le fait que de nombreuses découvertes aient été faites au cours des trois dernières années, de nombreuses questions restent sans réponse alors que des sous-variants continuent de se propager et d'affecter des personnes partout dans le monde. C'est pourquoi le réseau CoVaRR-Net (pour Coronavirus Variants Rapid Response Network, c.-à-d. Réseau de réponse rapide aux variants du coronavirus) poursuivra ses activités ciblées grâce à un dernier financement de six millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

« CoVaRR-Net est un réseau universitaire qui a fourni un nouveau modèle de coopération en matière de recherche dans l'ensemble du Canada », déclare le Pr Marc-André Langlois, directeur général de CoVaRR-Net. Le réseau réunit 347 chercheurs et du personnel hautement qualifié de 31 établissements partout au pays et fournit une expertise de bout en bout, de la surveillance à l'orientation en matière de santé publique. 

Il joue un rôle de premier plan au Canada dans l'étude, la détection et la protection relatives au SRAS-CoV-2 et dispose de l'expertise nécessaire pour lutter contre tout virus, bactérie ou champignon qui franchit nos frontières. 

« Bien que cela ne fasse pas officiellement partie de notre mandat, les piliers et les initiatives majeures du réseau CoVaRR-Net ont déjà commencé à appliquer l'expertise acquise pendant la pandémie pour inclure davantage d'agents pathogènes et plusieurs ont déjà commencé à intégrer davantage de virus », déclare le Pr Langlois, professeur et titulaire de la Chaire d'excellence en virus pandémiques et en préparation aux pandémies de la Faculté de médecine de l'Université d'Ottawa.

Au cours de l'année écoulée, le réseau CoVaRR-Net a renforcé sa présence dans la recherche canadienne. Elle soutient les activités de nombreux membres dans les nouveaux centres de recherche du gouvernement canadien afin d'accélérer et de renforcer la capacité du Canada à biofabriquer des vaccins et des traitements, ainsi que dans diverses autres initiatives de recherche financées ayant des composantes liées à
la surveillance des agents pathogènes et à la préparation aux pandémies.

Certaines des priorités du réseau CoVaRR-Net pour l'année à venir consisteront à renforcer ses initiatives majeures. En voici quelques-unes :
 

  • CAMEO (l'équipe Analyse computationnelle, modélisation et résultats évolutifs
    du réseau CoVaRR-Net), qui utilise la modélisation et les simulations
    informatiques pour évaluer l'évolution génétique des variants du SRAS-CoV-2 (et
    maintenant d'autres agents pathogènes) et la vitesse à laquelle ils se propagent
    dans la population canadienne. Ces outils permettent également de repérer des
    variants d'origine canadienne et de mettre en évidence les variants et les agents
    pathogènes d'intérêt actuels.
  • Le Groupe de recherche sur la surveillance des eaux usées (GRSEU), qui établit
    les meilleures pratiques en matière d'analyse et de surveillance des eaux usées
    au Canada et dans le monde. Il collabore activement avec 200 chercheurs et
    membres du personnel de la santé publique dans plus de 250 sites d'analyse, y
    compris dans le Nord canadien qui utilise les eaux usées comme outil de
    surveillance essentiel et est devenu un centre d'innovation.
  • Le projet Coronavirus dans l'environnement bâti urbain (CUBE), qui effectue des
    analyses de surfaces. Après avoir prouvé que l'échantillonnage de sols est
    efficace dans les hôpitaux, les établissements de soins de longue durée et
    d'autres bâtiments pour dépister et suivre le SRAS-CoV-2 (et d'autres virus
    respiratoires tels que la grippe et le VRS) et pour prédire les éclosions, les
    membres du projet ont expérimenté l'utilisation de cette méthode dans les avions
    et les aéroports pour servir de système de détection précoce.
  • CIEDAR (l'équipe Mobilisation, développement et recherche autochtones du
    réseau CoVaRR-Net), qui veille à ce que les voix des populations autochtones
    soient entendues pendant la pandémie actuelle, ainsi que pendant toutes celles à
    venir.
  • La Biobanque du réseau CoVaRR-Net, dont l'objectif est de stocker, de cataloguer
    et de partager rapidement du matériel et des informations biologiques avec les
    membres du réseau et d'autres chercheurs partout au Canada, ainsi qu'avec des
    partenaires de l'industrie, si nécessaire. La Plateforme de données du réseau
    CoVaRR-Net prend en charge le catalogage et la gestion des métadonnées
    associées au matériel de la biobanque. La Biobanque du réseau CoVaRR-Net a
    formé des partenariats avec d'autres biobanques à l'échelle du pays pour créer
    une alliance de biobanques.
  • Le Consortium canadien des laboratoires universitaires de biosécurité de niveau
    3 (CCABL3) est une initiative du réseau CoVaRR-Net qui réunit des laboratoires
    universitaires de biosécurité de niveau 3 au Canada. Il facilite et accélère la
    recherche sur les agents pathogènes du groupe de risque 3 (GR3), comme le
    SRAS-CoV-2, par des scientifiques canadiens afin de fournir une coordination et
    une mobilisation rapides en matière de recherche, ainsi que des
    recommandations aux autorités canadiennes lorsqu'elles font face à de
    nouvelles menaces biologiques.

Demandes médias : media@uOttawa.ca