Et pour la suite? L’apprentissage ne cesse jamais pour nos diplômés

Gazette
Amanda My Linh Quan
Dans ce monde de plus en plus compétitif, de nombreux finissants et finissantes de l’Université d’Ottawa prennent le temps d’élargir leurs connaissances.
Marieliv Flores Villalobos
Jérémie Gagnon-Bischoff
Marie-Eve Skelling Desmeules
Brittany Pegg

Pour certains diplômés, la soif de savoir demeure insatiable. À la question « Que faire après la collation des grades? », leur réponse est simple : poursuivre leur éducation. Et dans ce monde de plus en plus compétitif, il est sage de se distinguer en s’efforçant de toujours découvrir du nouveau et en poussant ses recherches le plus loin possible.

La polyvalence du domaine de la santé mondial

« J’ai obtenu mon diplôme en sciences biomédicales avec mineure en science économique (immersion française). Grâce à mon parcours en sciences, j’ai découvert que je dois toujours chercher à apprendre du nouveau. Je désire poursuivre mes études en épidémiologie et en santé mondiale. En fait, je travaille présentement à l’École d’épidémiologie et de santé publique de l’Université d’Ottawa avec la professeure adjointe Alice Zwerling. Ensemble, nous examinons l’effet et la rentabilité des tests de dépistage autonomes du VIH au Canada. J’ai bien aimé mon séjour à l’Université d’Ottawa : quatre années de travail acharné, de croissance personnelle et de grand plaisir. Un fait saillant pour moi a été d’exercer le rôle de coprésidente de la Conférence de santé de l’Université d’Ottawa de 2016 à 2018. J’ai eu la chance de montrer aux étudiants de premier cycle qu’en faisant des études dans le domaine de la santé, ils n’étaient pas limités à l’éternelle carrière de médecin ou d’infirmière. J’espère pouvoir continuer mes études dans le domaine de la santé mondiale et de l’évaluation de programmes. »

– Amanda My Linh Quan, baccalauréat en sciences. amandalinhh

Une étudiante péruvienne dirige un projet de recherche sur les femmes dans son pays natal

« Je suis au Pérou pour réaliser des entrevues dans le cadre de ma thèse de maîtrise, laquelle est axée sur la stérilisation forcée de 300 000 personnes entre 1996 et 2000. En lançant le programme national de santé de la reproduction et de la planification familiale, le gouvernement de l’ancien président, Alberto Fujimori, a fait passer le développement économique avant les droits des femmes. Mes recherches s’intéressent principalement aux femmes qui ont subi une stérilisation tout en tenant compte de leurs conditions difficiles, de leur culture, de leurs traditions et des liens entre le corps des femmes et le développement économique selon le point de vue gouvernemental. À l’Université d’Ottawa, j’ai appris qu’accumuler les connaissances n’est pas seulement utile sur les plans scolaire et professionnel. Il s’agit également d’un moyen de se pousser à devenir une meilleure personne. »

– Marieliv Flores Villalobos, maîtrise en études des femmes, Institut d’études féministes et de genre. marielivf

Mathématiques en grand nombre : de l’optique quantique aux étoiles à neutrons

« Mes études de premier cycle en physique et en mathématiques à l’Université d’Ottawa ont été une expérience vraiment enrichissante. Grâce au programme de bourses de recherche au premier cycle de la Faculté des sciences, j’ai eu la chance de travailler dans le groupe de Robert W. Boyd et celui d’Ebrahim Karimi, lesquels étaient respectivement axés sur la photonique quantique et l’optique quantique structurée. C’était génial. J’ai beaucoup appris sur l’optique classique et quantique, et j’ai même pu corédiger plusieurs articles dans des revues scientifiques. En outre, j’ai passé un été au Perimeter Institute à Waterloo pour étudier la théorie de l’effet des étoiles à neutrons à rotation lente sur les marées. J’ai décidé d’entreprendre une maîtrise en mathématiques ici à l’Université d’Ottawa. Ensuite, j’ai l’intention d’obtenir un doctorat en mathématiques ou en physique théorique. »

– Jérémie Gagnon‑Bischoff, baccalauréat en sciences.

Études postdoctorales en arts du cirque

« Je suis désormais postdoctorante à l’Université Concordia, et j’étudie les expériences de formation dans différentes écoles professionnelles en arts du cirque. Je suis également professeure à temps partiel à l’Université d’Ottawa depuis 2011 et enseignante en art dramatique au secondaire. J’ai d’abord suivi la formation professionnelle de l’acteur à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal avant de poursuivre mes études en éducation à l’Université d’Ottawa où j’ai reçu la médaille d’or de l’Université pour mes études de premier cycle et la médaille d’or du Gouverneur général pour ma thèse de doctorat. Ma recherche doctorale permet de mieux comprendre le travail du corps dans différents cours de voix, d’interprétation et de mouvement d’un même programme de formation de l’acteur et ma recherche postdoctorale vise une meilleure compréhension des expériences de formation en arts du cirque, tant du point de vue des formateurs que de celui des étudiants. J’ai récemment complété une résidence de recherche au Centre national des arts du cirque en France, et je tiendrai bientôt une seconde résidence de recherche à l’École nationale de cirque du Canada. Ces projets de recherche me permettent d’explorer ce qui me fascine depuis mon enfance : l’éducation artistique! »

– Marie-Eve Skelling Desmeules, doctorat en éducation.

Petit changement au programme! Des sciences biomédicales à la géologie

« Je suis très contente d’avoir obtenu mon diplôme en sciences biomédicales, mais je savais depuis un certain temps que ce n’était pas le domaine pour moi. Eh bien, l’Université d’Ottawa n’aura pas encore réussi à se débarrasser de moi! Je suis ravie de poursuivre mes études en septembre, et cette fois-ci, c’est le baccalauréat en géologie qui m’intéresse! Qui aurait cru que ma passion pour les sciences de la Terre que je ressens depuis mon enfance m’aurait un jour rattrapée? »

– Brittany Pegg, baccalauréat en sciences avec spécialisation en sciences biomédicales. brittpegg