Depuis sa fondation en 1958, le CRCCF participe à l’essor de la francophonie nord-américaine en recueillant ses traces documentaires et en étudiant l’histoire, les cultures et les sociétés qui l’ont tissée.

Bourse de maîtrise et bourse doctorale de recherche sur les francophonies ontarienne, québécoise, canadienne et nord-américaine

Concours 2024-2025 (terminé)

Le CRCCF est heureux d’annoncer l’ouverture du concours 2024-2025 de son programme de bourses en rédaction de thèse portant sur les francophonies ontarienne, québécoise, canadienne ou nord-américaine. 

Une bourse doctorale d'une valeur de 5 000 $ est offerte grâce à la générosité de Pierre Paul Karch, professeur émérite de l’Université York, à Toronto, et ancien étudiant de premier et de deuxième cycle à l’Université d’Ottawa. Pierre Paul Karch est un écrivain franco-ontarien de renom. Il a signé trois romans et trois recueils de nouvelles. Dans les dernières années de sa carrière universitaire, il s’est intéressé à deux des premiers dramaturges franco-ontariens : Régis Roy et Augustin Laperrière. Il a mené des recherches avec son épouse Mariel O’Neill-Karch dans les fonds du CRCCF. Ces recherches ont mené à la publication de trois ouvrages entre 2001 et 2006.

Une bourse de maîtrise d’une valeur de 2 500 $ est également offerte grâce à la généreuse contribution de Michel Gaulin, professeur émérite de l’Université Carleton et fidèle ami du CRCCF. Michel Gaulin s’intéresse à la littérature canadienne-française depuis les années 1960 et a notamment contribué à la revue Lettres québécoises. Originaire d’Ottawa, il a toujours eu à cœur de promouvoir la recherche sur l’Ontario français.

Tous les documents requis doivent être envoyés au CRCCF, à crccf.admin@uottawa.ca, avant le 15 avril 2024.

Bourses de recherche

Récipiendaires :

2024-2025

  • Zack Tibbles, étudiant à la maîtrise, Département d’histoire, pour sa recherche intitulée « Nés pour un p’tit pain : mémoires identitaires de la grève de Reesor Siding (1963-2003) ». Il a reçu une bourse de 2 500 $.
  • Élisabeth Sirois, étudiante au doctorat, Département des sciences des religions, pour son projet intitulé « Catholiquement irréligieux? Pour une sociologie du refus de la religion au Québec à l’aune de sa catholicité  ». Elle a reçu une bourse de 5 000 $.

2023-2024

2022-2023

2021-2022

2018-2019

  • Mathilde Cames, étudiante à la maîtrise, Institut des langues officielles et du bilinguisme, pour le projet « Expériences individuelles et collectives du bilinguisme et influence des représentations institutionnelles chez les étudiants bilingues à l’Université d’Ottawa ». Elle a reçu une bourse de 1 500 $.
  • Benoit Longval, étudiant au doctorat, Département d’histoire, pour le projet « Le Canada anglais se raconte le Canada français : débats historiographiques, enjeux épistémologiques et mutations référentielles (1945-1995) ». Il a reçu une bourse de 3 000 $.

2017-2018

  • Isabelle Jeaurond, étudiante à la maîtrise, Département de théâtre, pour le projet « Représentations de la guerre et de l’effort de guerre dans les Fridolinades de Gratien Gélinas et le Canadian Army Show de l’Armée canadienne ». Elle a reçu une bourse de2 000 $.
  • Geneviève McCready, étudiante au doctorat, Sciences infirmières, pour le projet intitulé « Contribution des infirmières francophones canadiennes œuvrant en dehors des hôpitaux à l’amélioration des conditions de vie des personnes et des communautés (1928-1976) ». Elle a reçu une bourse de 3 000 $.

2016-2017

2015-2016

  • Luc Léger, étudiant au doctorat, Département de sociologie, pour le projet « Le bilinguisme comme critère d’embauche dans le secteur privé : représentations et attitudes linguistiques des travailleurs du Nouveau-Brunswick ». Il a reçu une bourse de 4 500 $.
  • Julien Paquette, étudiant à la maîtrise, Département de communication, pour le projet « L’avenir de l’information à CBC/Radio-Canada ». Il a reçu une bourse de 3 000 $.

2014-2015

  • Ariane Brun del Re, étudiante au doctorat, Département de français, pour le projet « Miser sur la double bonne distance : s’inscrire dans la littérature franco-canadienne postidentitaire ». Cette thèse postule que les œuvres littéraires franco-canadiennes qui ont été consacrées depuis les années 1990 sont parvenues à trouver la « double bonne distance » entre les voies particulariste et universaliste tout en parvenant à s’adresser à deux types de lecteurs, l’un endogène et l’autre exogène. Le corpus sera analysé au moyen des théories sémiotiques, de la lecture et de la « minority writing ». Elle a reçu une bourse de 4 500 $. 
  • Danielle Migeon, étudiante à la maîtrise, Département de géographie, pour le projet « Des racines et des ailes : mobilité et appartenance dans les communautés francophones en milieu minoritaire », afin d’étudier la mobilité et ses effets sur l’attachement aux lieux, le sentiment d’appartenance et l’identité collective dans les communautés francophones en situation minoritaire au Canada. L’étude sera réalisée grâce aux données de l’Enquête sur la vitalité des minorités de langue officielle effectuée par Statistiques Canada en 2006. Elle a reçu une bourse de 3 000 $.

2013-2014

  • Isabelle Kirouac-Massicotte, étudiante au doctorat, au Département de français de l’Université d’Ottawa, pour le projet intitulé « Il était une fois, les mines : questions d’identité et d’espace dans les littératures de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Ontario français ». Sa thèse portera sur les problématiques de l’identité et de la représentation de l’espace, plus particulièrement le paradigme minier, dans les corpus de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Ontario français. Elle recevra une bourse de 4 500 $.
  • Simon-Pierre Chaplain-Corriveau, étudiant à la maîtrise, au Département d’histoire de l’Université d’Ottawa, pour le projet « Quand l’Ontario français était disputé par ses chefs : l’émergence de la Fédération des Sociétés Saint-Jean- Baptiste de l’Ontario (FSSJBO) au coeur des divisions structurelles de l’Ontario français à la moitié du XXe siècle ». Il a l’ambition d’examiner les débats politiques auxquels a participé la FSSJBO à travers son dialogue tenu aux échelles provinciale et nationale. Il recevra une bourse de 3 000 $.

2012-2013

2011-2012

Fonds d’émergence de projets de recherche sur le Canada français.

Ce Fonds était attribué annuellement pour élaborer des projets de recherche sur le Canada français.

2009-2010

  • Sylvie A. Lamoureux. « “Et après ?” L’affirmation linguistique et culturelle de jeunes leaders franco-ontariens après l’école secondaire (1976-2008) ».Institut des langues officielles et du bilinguisme, Université d’Ottawa.
  • Julie Léger. « Une minorité s’exprime : la commémoration et la mémoire de la Grande Guerre en Ontario français, 1920-2000 ».Département d’histoire, Université d’Ottawa.
  • Takuya Tazawa. « L’Ontario français et le bilinguisme en Ontario : les efforts des associations franco-ontariennes pour la reconnaissance de la langue française, 1963-1986 ».Département d’histoire, Université d’Ottawa.

2008-2009

  • Serge Dupuis, « Les Canadiens français de Palm Beach depuis 1960 ».Département d’histoire de l’Université d’Ottawa.
  • Geneviève Richer, « Entre nationalisme canadien-français et le bonne-ententisme : la contribution de Napoléon-Antoine Belcourt à la construction identitaire de l’Ontario français, du Canada français et du Canada, 1896-1932». Département d’histoire de l’Université d’Ottawa.
  • Stéphanie St-Pierre, « Terres de nos aïeux : les représentations du territoire historique dans les historiographies canadiennes-françaises, 1845-1985».Département d’histoire de l’Université de Montréal.
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